Mardi
7 juin à 21h, les Ciné-rencontres vous proposent le film :
''Chala,
une enfance cubaine''
de Ernesto Daranas.
de Ernesto Daranas.
SYNOPSIS
Chala est malin et débrouillard. Il
vit avec sa mère incapable de s’occuper de lui. Il ne connaît
pas son père. Il fait du trafic de pigeons et s’occupe de
chiens de combat pour gagner un peu d’argent et faire bouillir la
marmite. Ses autres passe-temps : traîner avec ses copains sur les
toits de La Havane et jouer au foot. Ce serait sans doute un
délinquant s’il n’y avait pas Carmela et Yeni. La première,
vieille institutrice, est prête à tout pour éviter qu’il ne soit
envoyé dans un foyer. La seconde, dont il est amoureux, est la
première de la classe et il faut être à la hauteur pour lui
plaire…
- Prix d'interprétation masculine (Armando Valdés) au 6e Festival de Valenciennes
- Meilleur film et
Meilleur Acteur (Armando Valdés) - Festival de cinéma
latino-américain de La Havane
- Meilleur film -
Festival international de Bogota
- Prix du Public -
festival Filmar en America Latina, Genève
- Prix du Public,
Meilleure Actrice (Alina Rodríguez), Meilleur Film, Meilleur
réalisateur - Festival de Malaga
- Prix du Public,
Festival International du Film de Pau
- Premier Prix du Public,
Reflets du Cinéma Ibérique et Latino-américain, Lyon
Le Nouvel Observateur par La Rédaction
Ce Gavroche
de La Havane, filmé par un cinéaste de 54 ans doué pour déjouer
la censure, s’appelle Armando Valdes Freire et il est encore au
collège. Il mérite le tableau d’honneur.
Télérama
par Cécile Mury
Porté
par des comédiens très charismatiques, du plus jeune à la plus
âgée, "Chala" touche à quelque chose d'universel : le
bouillonnement de l'enfance, ce torrent de promesses qui déborde des
salles de classe jusque dans les rues.
La Croix
par Arnaud Schwartz
Récit
fluide, personnages attachants : jamais ce film chaleureux ne cède
aux pesanteurs du didactisme. Il livre à travers la fiction un
témoignage touchant, remarquable de justesse, sur un pays à la
charnière de son histoire.
«Étonnant
cinéma cubain qui vient toujours contredire la vision réductrice
qu’on a souvent de lui depuis l’étranger.
Ernesto
Daranas, use d’une trame simple, presque linéaire et chargée
d’émotion. Il se dégage de son récit un optimisme chaleureux qui
émane de personnages n’oubliant jamais leur sens de l’ironie et
de l’humour lorsqu’il s’agit pour eux de qualifier leurs
conditions de vie. Ainsi, à ceux qui lui disent qu’elle devrait
s’arrêter vu son grand âge, Carmela répond du tac au tac en
faisant référence à celui des gouvernants de l’île. Pour
Ernesto Daranas, il ne s’agit donc pas seulement d’évoquer la
conduite d’un gamin qu’on a du mal à tenir, mais aussi, et
surtout, celle de tout un système qui n’arrive pas à répondre
aux aspirations de ceux qui l’habitent. Mais au delà, même s’il
est profondément cubain, Chala, une enfance cubaine nous parle aussi
de nous, car son sujet est d’une portée universelle.»
Martial Knaebel
Le
réalisateur :
Né
en 1961 à la Havane, Ernesto Daranas termine des études de
pédagogie et de géographie en 1983. Il commença tôt à écrire et
travailler pour la radio puis la télévision. En 2004, il écrit et
réalise le documentaire Los últimos gaiteiros de La Habana avec
lequel il obtint le prestigieux prix international du journalisme
«Rey de Espana». La même année, il réalise La vida en rosa dont
la critique sociale, incroyablement surréaliste se vit offrir de
nombreuses récompenses dans les festivals. Ses thèmes majeurs sont
toujours, sous une forme ou une autre, la misère ou encore l’absence
du père, qui imprègnent la société cubaine. En 2008, il réalise
son premier-long métrage Los dioses rotos dans lequel il traitait de
la prostitution et du proxénétisme dans le Cuba d’aujourd’hui.
En 2015, il réalise Chala, une enfance cubaine dans le monde
complexe qu’est La Havane. Dans ce nouveau film, Cuba reste en
toile de fond, mais cette fois c’est le problème de l’éducation
qui l'intéresse vu à travers le regard d’un enfant, laissé pour
compte du progrès social cubain.
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