Ils font passer la nouvelle norme de dose "admissible" de radioactivité de actuellement 1 mSv/an pour le public à 20 mSv/an jusqu'à 100 mSv/an en cas d'accident nucléaire.
Alors que la dose maximale "admissible" pour un travailleur du nucléaire en France est fixée par les nucléocrates eux-mêmes à 20 mSv/an. Nous serons tous considérés donc comme des travailleurs du nucléaire en situation d'exposition extrême.
L'Union Européenne, la France et le Japon décident de légaliser une augmentation de la contamination radioactive des populations et des aliments en Europe
Par admin le jeudi 5 juin 2014, 09:29 - International - Lien permanent
__
Alors qu'il n'existe pas de dose de radioactivité inoffensive ou en deça de la quelle il n'y aurait pas de risque pour la santé, une nouvelle directive "Euratom" (1) de début d'année augmente les doses d'irradiation que devrait subir la population en cas d'accident nucléaire en Europe. Il font passer la nouvelle norme de dose "admissible" de radioactivité de actuellement 1 mSv/an pour le public à 20 mSv/an jusqu'à 100 mSv/an en cas d'accident nucléaire.
Imposer la contamination radioactive à la population
Le but sinistre est de pouvoir imposer aux peuples et à la chaîne alimentaire une contamination qui ne sera plus illégale et permettra de poursuivre la commercialisation d'aliments et de produits radioactifs. Au détriment de la protection des populations et de sa santé. Ainsi le lobby nucléaire et les gouvernements - tant socialistes que de droite - s'octroient un droit de vie et de mort sur chacun(e).
28 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl qui est loin d'être terminée et alors que dans certains pays la situation est loin d'être revenue à la "normale", 3 ans après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima : les autorités s'inscrivent dans ce que le Président de l'ASN déclarait devant une commission de l'Assemblée Nationale "On ne peut plus exclure un accident nucléaire majeur en France" et en Europe.
Ils bafouent ainsi leur propre argumentation de propagande concernant les pseudos risques inhérents à toute activité industrielle et à leur notion de dose-seuil. Ils reconnaissent de fait que le nucléaire est un crime sanitaire organisé.
C'est ce qui se passe au Japon actuellement avec les décisions du gouvernement aux ordres des nucléocrates criminels. La norme est portée à 20mSv et les enfants des écoles portent dorénavant autour du cou, tel du bétail, un indicateur de radioactivité absorbée.
Le lobby nucléaire et les gouvernement se protègent, eux, de leur crime
On parle ici de doses qui sont loin d'être insignifiantes, et le fait qu'on les exprime sous forme de doses annuelles (pour des situations qui sont sensées être exceptionnelles) démontre que les atomistes on décidé du pire. L'instauration d'une moyenne de dose annuelle de 100 mSv induit que les personnes pourraient être exposées - en toute légalité - en tant que "public" à une radioactivité intense pendant un ou plusieurs jours. Alors que la dose maximale "admissible" pour un travailleur du nucléaire en France est fixée par les nucléocrates eux-mêmes à 20 mSv/an. Nous serons tous considérés donc comme des travailleurs du nucléaire en situation d'exposition extrême.
Au passage les fanatiques pro-nucléaires légalisent au niveau européen le fait que les citoyens peuvent être contaminés chaque jour sans qu'ils en soient informés : "pour des expositions inférieures ou égales à 1 mSv par an, des informations générales sur le niveau d'exposition sans considération des expositions au niveau individuel"
Le Président de la République française valide le crime
A l'occasion de la visite officielle du premier ministre libéral et pro-nucléaire japonais Shinzo Abe, la Présidence de la République à signé le 5 mai 2014, au nom du peuple français, un communiqué portant aux nues la destruction atomique. Dans son paragraphe 8 il précise que : " Les deux pays renforceront davantage la coopération bilatérale dans tous les domaines concernant l’énergie nucléaire et se félicitent de l’approfondissement du dialogue à travers le Comité franco-japonais sur l’énergie nucléaire." et poursuit dans le §9 : " Les deux pays intensifieront leur coopération en matière de nucléaire civil. Dans ce contexte, la France et le Japon se félicitent de la signature de l’accord entre les autorités japonaises et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) sur le projet de réacteur de quatrième génération ASTRID et la coopération sur les réacteurs à neutrons rapides." . On apprend ainsi au détour de ce communiqué que le CEA et la France participent à la prolifération nucléaire et à la relance de sur-générateurs (abandonné en 2002 par Miterrand) au niveau mondial.
C'est donc avec cet homme-là et à cette politique nucléariste là que EELV participait au gouvernement : "S’agissant de la coopération sur le projet ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international) et dans les activités relevant de l’approche élargie, les deux pays approfondissent la coopération visant à la réussite des projets en cours à Cadarache en France et Aomori / Ibaraki au Japon en vue de la réalisation d’énergie issue de la fusion nucléaire"
Le Président français sacrifie la sécurité alimentaire
Application immédiate de la décision criminelle : depuis le 28 Mars 2014, l’Europe s’est alignée sur les normes japonaises de contamination radioactive alimentaire imposées depuis la catastrophe nucléaire survenue à la centrale de Fukushima. L’Europe autorise donc l’importation d’aliments contaminés par les Césiums 134 et 137 (seuls contrôles) tandis que sur le Strontium, le Plutonium, le Tritium : pas un mot. D'autant que de nombreuses exceptions aux contrôles sont déjà mises en oeuvre en fonction de l’origine et de la nature des aliments
Résistons !
__
Photos : DR et Next-Up organisation
__
__
Source :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire