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lundi 25 juin 2012

Dans la Manche bataille contre la THT

"La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche."

http://juralib.noblogs.org/2012/06/25/stop-tht-la-bataille-de-montabot/

[Stop THT] La bataille de Montabot

Affrontements entre opposants aux lignes à très haute tension et gendarmes
Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
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Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
Opposants à la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine et forces de l’ordre se sont affrontés dimanche à Montabot, dans le bocage normand, où des centaines de militants avaient monté un « camp de résistance » et où une députée EELV a dénoncé un « harcèlement » des militants par l’État.
Les heurts se sont déroulés pendant à peine une heure aux abords du « camp de résistance », des tentes montées dans un champ avec l’accord de son propriétaire depuis jeudi soir et qui a rassemblé jusqu’à 300 militants selon la police, 600 selon les militants.
Un endroit interdit aux médias par les militants aux abords duquel dimanche matin ils ont affronté les forces de l’ordre dans le brouillard, sous une pluie parfois battante, alors que des détonations retentissaient dans la vallée parsemée de pylônes en construction.
Un petit groupe de militants remontés contre la presse, équipés de masques à oxygène, a posé aux abords du camp un barrage sur une route communale parsemée de clous, avec des barbelés et de lourds rondins de bois, avant que des affrontements n’y surviennent.
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En fin de matinée un militant a été évacué par les pompiers, sur un brancard, un bandeau blanc avec une tache rouge sur la tête, a constaté une journaliste de l’AFP.
« Il s’agit d’un militant d’une vingtaine d’année qui a été blessé à l’œil, alors que les forces de l’ordre répondaient aux agressions des manifestants par tirs de gaz lacrymogène et de flashball », expliquera plus tard à l’AFP la sous-préfète de Coutances, Anne Frackowiak-Jacobs.
Les jours du militant ne sont pas en danger, selon la préfecture.
Outre ce blessé, la préfecture a recensé un autre blessé chez les manifestants, une jeune femme de 23 ans incommodée par les gaz lacrymogène, et quatre blessés légers chez les gendarmes dont deux ont été hospitalisés pour des « radios » à la main « après y avoir reçu des coups ».
« Traités presque comme des terroristes »
Les forces de l’ordre ont « chargé alors qu’aucune infraction n’avait été commise », a assuré de son côté l’avocat des anti-THT, Me Gervais Marie-Doutressoulle, qui lui a compté « six blessés dont deux « sérieux » chez les manifestants.
Selon le porte-parole des militants anti-THT, l’un de ces blessés a été transféré au CHU de Caen pour y être opéré à la tête.
Un seul manifestant a été placé en garde à vue « après avoir jeté un fumigène sur un gendarme », selon la préfecture. Les militants ont commencé à quitter les lieux en milieu d’après-midi.
La ligne THT Cotentin-Maine doit acheminer sur 163 km l’électricité du polémique nouveau réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans le nord de la Manche. Pendant que certains s’affrontaient sur le barrage dimanche matin, une centaine de personnes ont ainsi défilé dans les environs du site avec des slogans antinucléaires.
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La député EELV Isabelle Attard est venue sur place dans l’après-midi dénoncer un « harcèlement » ces derniers mois des opposants à la THT « traités presque comme des terroristes » par l’État.
Elle y a plaidé pour le lancement d’une étude épidémiologique sur les effets des THT sur la santé, déjà réclamée par les collectivités locales de droite comme de gauche.
Plusieurs études ont mis en évidence une « corrélation statistique » entre la survenue de leucémies infantiles et le fait de vivre près d’une THT, mais le lien n’a jamais été scientifiquement prouvé.
Presse dégagée (Agence Faut Payer, 25 juin 2012)

THT : deux militants et deux gendarmes blessés dans les affrontements à Montabot (50)
Le calme semble pour le moment revenu à Montabot, où depuis ce dimanche matin, ont lieu des affrontements entre forces de l’ordre et militants anti-THT. Pour la préfecture, ce rassemblement « ne relève pas de la contestation locale, mais s’affiche comme une volonté de manifester violemment en bandes organisées ». D’où la mobilisation sur place de deux escradons de gendarmes mobiles, soit environ 120 personnels.
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Le point a été fait sur les incidents de cette nuit : « Un vigile privé chargé de la surveillance d’un pylône en construction, a été pris à partie par une trentaine de manifestants, a évoqué la sous-préfète de Coutances, qui a établi pour la journée son QG à la gendarmerie de Percy. Toute la nuit, les forces de l’ordre ont subi un caillassage. »
Ce matin, une soixantaine de manifestants ont enflammé des barricades. Un affrontement s’en est suivi, au cours duquel deux militants et deux gendarmes ont été blessés. Un manifestant aurait été interpellé.
Pendant ce temps, la marche d’une centaine de personnes, qui se dirigeait vers l’ancien château d’eau du Chefresne a été interrompue : elle a rebroussé chemin, et s’est repliée, comme l’ensemble des opposants à la THT, dans le campement situé à Montabot.
THT : la police contrôle tous les véhicules aux entrées de Saint-Lô
Dans le prolongement de la mobilisation des forces de l’ordre dans le secteur de Montabot-Le Chefresne, théâtre ce dimanche de manifestations de résistance à la ligne THT, la police nationale est également mobilisée à Saint-Lô, à 20 km du lieu des affrontements. Des fonctionnaires contrôlent tous les véhicules aux entrées de la ville : ils recherchent l’éventuelle présence d’explosifs et tout autre objet susceptible de troubler l’ordre public.
Presse dégagée (Ouest-France.fr, 24 juin 2012)

(…) Selon la préfecture de la Manche, « des gendarmes ont été pris à partie et  ont essuyé des jets de pierre de la part d’un groupe d’une soixantaine d’individus comprenant des personnes casquées et masquées. Des groupes de manifestants souvent masqués ou cagoulés ont violemment pris à partie les gendarmes présents. Ils étaient armés de barres à mine, boulons, bâtons et ont effectué des tirs tendus de fusée en direction des forces de l’ordre. »
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Près de 550 policiers et gendarmes sont mobilisés sur le site, qui rassemble un peu plus de 300 manifestants selon les autorités, plus de 600 selon les organisateurs qui ont érigé depuis vendredi soir un camp de résistance à la THT, fermé aux médias. (…)
Presse dégagée (TendanceOuest.com, 24 juin 2012)

Tension sous la ligne à haute tension ! Des gendarmes caillassés un vigile agressé

Le week-end de lutte contre la THT dans la Manche : des gendarmes caillassés samedi après midi, un vigile agressé dans la nuit de samedi à dimanche.
Un demi-millier de militants anti-nucléaire sont rassemblés sur un campement à Montabot près du Chefresne depuis vendredi hier soir. Une opération de lutte contre les travaux de la ligne THT longue de 163 kms, qui doit relier la Bretagne à l’EPR de Flamanville.
Des gendarmes et un vigile agressés
Samedi après midi, des gendarmes mobiles chargés de surveiller le secteur ont été caillassés par des militants cagoulés selon la préfecture de la Manche.
Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est un vigile chargé de déjouer tout acte de sabotage aux pieds des pylônes qui a été agressé par une trentaine de militants. Ils se sont jetés sur lui, sa voiture retournée.
Ce dimanche, des débats doivent se dérouler avec des responsables politiques régionaux.
L’association » Percy sous Tension » déboutée par la justice
Le juge des référés du Tribunal administratif de Caen, a rejeté samedi, la requête de l’association « Percy sous Tension » qui demandait à  la justice d’autoriser les membres de l’association à se rendre dans le château d’eau désaffecté situé sur la commune du Chefresne après y avoir été expulsés mercredi matin à 6h par les forces de l’ordre, pour raison de sécurité après un arrêté pris par le préfet.
Presse dégagée (TendanceOuest.com, 24 juin 2012)

Lettre ouverte au rassemblement du Chefresne

Bonjour.
Vous êtes nombreuses et nombreuses au week end de résistance qui se tient au Chefresne contre un projet de ligne THT. Nous aurions aimé y être nous aussi, mais on ne pouvait malheureusent pas [sic].
La nuit dernière, entre vendredi et samedi 23 juin, en solidarité avec votre rassemblement, nous avons scié une partie de deux des pieds d’un pylone de très haute tension [sic], à côté de Nantes, au sud de la Loire. C’était la première fois que nous faisions cela, et on n’a pas trouvé ça particulièrement difficile. Sur le moment, on avait l’impression que ça faisaient beaucoup de bruit, mais à quelques dizaines de mètres on n’entendait plus rien [sic]. On a pris des gants pour ne pas laisser d’empreintes et on a publié ce communiqué en utilisant un système d’anonymat appelé t(A)ils [sic]. On va sans doute recommencer ce genre d’action, peut-être dans quinze jours, à côté de la Roche-sur-Yon [sic].
Nous espérons que ce geste de soutien va vous faire plaisir et contribuer à vous donner de l’enthousiasme pour un week-end réussi. Bravo à vous.
Amélie, Sophie, Benoît et quelques autres… [sic]
Indymedia Nantes, 23 juin 2012

Déjà un demi-millier de militants au week-end de résistance anti-THT à Montabot
Organisé afin d’envoyer un signal fort à l’État, le week-end de résistance anti-THT bat son plein à Montabot ce samedi 23 juin. Plus de 500 militants ou sympathisants du mouvement opposé à la création d’une ligne très haute tension (400’000 volts) Cotentin-Maine ont convergé vers le camp où sont prévus des débats et animations diverses. Le tout sous la vigilance extrême des forces de l’ordre.
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Presse dégagée (Ouest-France.fr, 23 juin 2012)

Les anti-THT organisent leur week-end de résistance à Montabot
Les militants opposés à la ligne THT Cotentin-Maine se mobilisent ce week-end. Ils ont installé un camp provisoire à Montabot, sur l’un des versants du mont Robin.
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Débats et actions symboliques sont ainsi programmés à deux pas de la commune du Chefresne. La préfecture de la Manche, qui a souhaité s’exprimer sur le dossier de la THT, craint des actions de « sabotage » au cours du week-end. Les forces de l’ordre sont d’ores et déjà sur place.
Presse dégagée (Ouest-France.fr, 23 juin 2012)

Dans le Cotentin, un village d’irréductibles Normands sous haute surveillance
Opposé à la ligne haute tension Cotentin-Maine, Le Chefresne est sous surveillance depuis plusieurs mois.
« Voici quelques jours, nous avons célébré l’anniversaire de ma mère en famille. Un hélicoptère de la gendarmerie a survolé la maison », témoigne Jean-Claude Bossard, 60 ans, maire démissionnaire du Chefresne (Manche) et l’un des chefs de file de la lutte contre la future ligne très haute tension (THT) Cotentin-Maine.
Devant relier le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau électrique, la ligne THT (400’000 volts) se concrétisera par 320 pylônes répartis sur 163 kilomètres dans 64 communes de quatre départements. Des maires se sont opposés au passage de la ligne, mais leurs arrêtés ont été annulés par le tribunal administratif. Exception : l’arrêté de Jean-Claude Bossard, qui a été « oublié » par la préfecture de la Manche.
Filature et garde à vue
Depuis mars, une vingtaine de militants se relaient dans le bois de la Bévinière pour occuper les arbres qui seront abattus pour faire place à la ligne. Depuis cette « occupation », le village est, de jour comme de nuit, sous surveillance de la gendarmerie avec patrouilles, barrages, contrôles d’identité et hélicoptère au moindre attroupement. « Revenant d’une réunion paroissiale, j’ai été suivie par deux voitures », déclare à Ouest-France une habitante outrée.
La tension est montée le 6 juin : s’opposant au passage d’engins de chantier, Jean-Claude Bossard, qui brandissait son arrêté, est interpellé et placé en garde à vue pour entrave à la circulation. « Pendant son audition qui a duré 12 heures, mon client a toujours conservé son écharpe tricolore », précise son avocat, Me Gervais Marie-Doutressoule. Le maire est ressorti libre.
Renforts
Suite à cette interpellation, le conseil municipal, qui avait déjà refusé les 150’000 euros du plan d’accompagnement de la ligne THT, a démissionné en bloc. Mercredi, nouvel assaut des forces de l’ordre : l’ancien château d’eau, devenu quartier général des anti-THT, est évacué par les gendarmes. « L’occupation du château d’eau par des personnes étrangères au service public de l’eau leur fait courir des risques de chute », assure la préfecture.
Jusqu’à présent, l’opposition du Chefresne s’est menée dans le calme. Mais le week-end risque d’être agité suite à un appel à la résistance des antinucléaires : ils ont établi leur camp dans le village voisin de Montabot. Trois escadrons de gendarmes mobiles (240 hommes) sont déjà sur place pour appuyer les forces de l’ordre locales.
Presse dégagée (Louis Laroque à Caen, LePoint.fr, 22 juin 2012)

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