Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

lundi 23 septembre 2024

Des centaines de milliers de déplacés après des inondations en Afrique centrale

Des centaines de milliers de déplacés après des inondations en Afrique centrale

 

 17 septembre 2024

 

Du bétail sur une île du fleuve Niger près de Niamey où d'importantes inondations ont eu lieu cette année (image d'archive - illustration).

L’Afrique de l’Ouest et du Centre souffre de précipitations exceptionnelles. De la Guinée au Tchad, des pluies torrentielles ont affecté, depuis le début de l’année, environ 4 millions de personnes, selon l’Unicef. 500 000 personnes ont été déplacées, et plus de 300 000 habitations détruites.

Le Tchad fait partie des pays les plus touchés. Les inondations ravagent le pays depuis la fin du mois de juillet. Selon le gouvernement, près de 1,5 million de personnes ont déjà été touchées, 145 personnes sont mortes et 70 000 maisons ont été submergées. Des dizaines de milliers d’animaux et d’hectares de champs ont également été engloutis.

Une ville d’un million d’habitants inondée

Le 10 septembre, le barrage d’Alo, dans le nord du Nigeria, a cédé sous la violence de flots gonflés par les précipitations anormalement abondantes, rapporte Le Monde. Une partie de la ville — qui abrite environ un million de personnes — s’est retrouvée sous l’eau, et plusieurs milliers de maisons ont été détruites.

Les inondations sont récurrentes dans la région à la saison des pluies, qui dure entre juin et septembre. Mais elles ont tendance à s’intensifier sous l’effet du changement climatique. L’année 2022, notamment, avait été meurtrière, affectant 3,48 millions de personnes et détruisant 637 000 hectares de terres cultivées, toujours selon l’Unicef.

Hausse des températures et sols saturés

« Cette évolution confirme les scénarios climatiques établis pour cette région d’Afrique, a expliqué Yves Tramblay, hydroclimatologue, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), au Monde. La hausse des températures moyennes au niveau du globe entraîne une humidité plus grande de l’atmosphère et donc une plus forte probabilité de pluies anormalement abondantes. »

« Mais, en soi, cela ne suffit pas à expliquer les inondations actuelles, a-t-il poursuivi. Il faut aussi prendre en compte l’état des sols. Or, dès le mois de juin, les précipitations étaient un peu supérieures à la normale. Les sols se sont retrouvés saturés avant que ne surviennent les pluies violentes de ces dernières semaines, facilitant ainsi les phénomènes de crues. » La dégradation des terres contribue également à accentuer les phénomènes de ruissellement.

 

Source : https://reporterre.net/Des-centaines-de-milliers-de-deplaces-apres-des-inondations-en-Afrique-centrale?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire