Romios | agoravox.fr | 3 mai 2011
mercredi 4 mai 2011Effondré et en larmes, Toshiso Kosako, le conseiller du 1er ministre en affaires nucléaires a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse émouvante. Ses préconisations seraient ignorées et la santé de centaines d’écoliers sacrifiée par le relèvement des doses admissibles de radioactivité.
Toshiso Kosako tente de retenir ses larmes lors de sa conférence de presse.
Toshiso Kosako, qui enseigne à l’université de Tokyo, a annoncé sa démission le 1er mai 2011 du poste de conseiller chargé des questions nucléaires auprès du premier ministre japonais, Naoto Kan.
Kosako a expliqué qu’il ne pouvait cautionner les niveaux inappropriés d’exposition limite aux radiations que le gouvernement a fixé pour les écoles élèmentaires situées dans la région de la centrale de Fukushima. Ce niveau devrait passer à 20 millisiverts, un taux d’exposition que Kosako estime 20 fois trop élevé, en particulier pour des enfants, qui sont plus vulnérables que les adultes aux radiations.
Il a ajouté qu’il était également opposé à l’élévation des limites d’exposition des radiations reçues par les travailleurs de la centrale, que le gouvernement veut promulguer selon CBC.
Samedi la TECO (Tokyo Electric Power Co.) a révélé que deux travailleurs avaient reçu jusqu’à 250 millisieverts.
Vendredi, l’ancien directeur de l’Institut Nucléaire Japonais, monsieur Michio Ishikawa, a declaré à la télévision que des barres de combustible usagé avaient fondu à Fukushima.
"C’est une guerre qui se joue en ce moment, une guerre contre les radiations. La réponse de TEPCO à la situation est horrible !"
Ce nouvel incident écorne encore davantage la crédibilité d’un gouvernement de plus en plus critiqué par les japonais pour sa communication lénifiante et son inertie dans la crise.
la cuve du réacteur n3 L’enceinte de confinement en béton a disparu après l’explosion, exposant le haut de la cuve à la lumière du jour.
Les photos réalisées par des drones sur le batiment n° 3 montrent que la partie supérieure de l’enceinte de confinement ainsi que la piscine contenant le combustible déchargé ont été volatilisés. La cuve du réacteur (en jaune) est maintenant nettement visible alors qu’elle devrait étre enfermée dans un confinement de béton.
Des débris hautement radioactifs ont été trouvés à proximité, indiquant qu’une phase de décontamination est indispensable, vraisemblablement similaire à celle qui a coûté la santé à des centaines de soldats à Tchernobyl.
Pour y parvenir, l’URSS avait, elle aussi, relevé de façon très théorique et opportuniste les doses admissibles.
Les héros de Tchernobyl
M. Ishikawa Tout le combustible a fondu
VIDEO : un ancien responsable du nucléaire au Japon, M. Ishikawa, explique à la TV que la situation à Fukushima est beaucoup plus grave que le "récit" officiel ne le laisse croire et que les vraies mesures indispensables ne sont pas prises.....
sur : http://www.bbec.lautre.net/ www/spip_truks-en-vrak/spip. php?article1239
Toshiso Kosako tente de retenir ses larmes lors de sa conférence de presse.
Toshiso Kosako, qui enseigne à l’université de Tokyo, a annoncé sa démission le 1er mai 2011 du poste de conseiller chargé des questions nucléaires auprès du premier ministre japonais, Naoto Kan.
Kosako a expliqué qu’il ne pouvait cautionner les niveaux inappropriés d’exposition limite aux radiations que le gouvernement a fixé pour les écoles élèmentaires situées dans la région de la centrale de Fukushima. Ce niveau devrait passer à 20 millisiverts, un taux d’exposition que Kosako estime 20 fois trop élevé, en particulier pour des enfants, qui sont plus vulnérables que les adultes aux radiations.
Il a ajouté qu’il était également opposé à l’élévation des limites d’exposition des radiations reçues par les travailleurs de la centrale, que le gouvernement veut promulguer selon CBC.
Samedi la TECO (Tokyo Electric Power Co.) a révélé que deux travailleurs avaient reçu jusqu’à 250 millisieverts.
Vendredi, l’ancien directeur de l’Institut Nucléaire Japonais, monsieur Michio Ishikawa, a declaré à la télévision que des barres de combustible usagé avaient fondu à Fukushima.
"C’est une guerre qui se joue en ce moment, une guerre contre les radiations. La réponse de TEPCO à la situation est horrible !"
Ce nouvel incident écorne encore davantage la crédibilité d’un gouvernement de plus en plus critiqué par les japonais pour sa communication lénifiante et son inertie dans la crise.
la cuve du réacteur n3 L’enceinte de confinement en béton a disparu après l’explosion, exposant le haut de la cuve à la lumière du jour.
Les photos réalisées par des drones sur le batiment n° 3 montrent que la partie supérieure de l’enceinte de confinement ainsi que la piscine contenant le combustible déchargé ont été volatilisés. La cuve du réacteur (en jaune) est maintenant nettement visible alors qu’elle devrait étre enfermée dans un confinement de béton.
Des débris hautement radioactifs ont été trouvés à proximité, indiquant qu’une phase de décontamination est indispensable, vraisemblablement similaire à celle qui a coûté la santé à des centaines de soldats à Tchernobyl.
Pour y parvenir, l’URSS avait, elle aussi, relevé de façon très théorique et opportuniste les doses admissibles.
Les héros de Tchernobyl
M. Ishikawa Tout le combustible a fondu
VIDEO : un ancien responsable du nucléaire au Japon, M. Ishikawa, explique à la TV que la situation à Fukushima est beaucoup plus grave que le "récit" officiel ne le laisse croire et que les vraies mesures indispensables ne sont pas prises.....
sur : http://www.bbec.lautre.net/
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