Dermatose nodulaire contagieuse :
90 % des élevages vaccinés,
210 vaches abattues
dans les Pyrénées-Orientales

Manifestation de soutien aux éleveurs impactés par la dermatose nodulaire contagieuse dans les P.-O.
Philippe Comas - PHILIPPE COMAS

Publié le Thierry Bouldoire
Après une forte mobilisation et émotion des éleveurs en Conflent ce mercredi 29 octobre, la préfecture affiche le bilan provisoire de la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse dans les Pyrénées-Orientales.
9 foyers de dermatose nodulaire contagieuse sont désormais enregistrés dans les Pyrénées-Orientales, le dernier découvert ce 29 octobre. Selon, la préfecture aucun autre foyer n’est suspecté. Pour le moment. 210 bêtes ont déjà été abattues, dont une soixantaine ce mercredi à Valmanya provoquant, une fois de plus, l’émotion, la colère et la mobilisation des éleveurs qui perdent parfois 100 % de leur cheptel.
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"Les principes de lutte contre la maladie restent la vaccination, l’interdiction de mouvements pour ne pas déplacer le virus et l’abattage des troupeaux malades", ajoute la préfecture. Alors que le ministère de l’Agriculture autorise à nouveau les exportations, sur certaines zones et contraintes précises.
"À partir de la semaine prochaine, des troupeaux vaccinés seront immunisés"
"Il convient de préciser que les mesures de dépeuplement (abattage) concernent l’unité épidémiologique, et pas nécessairement l’intégralité du cheptel. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) détermine au cas par cas les animaux concernés en fonction de leur proximité dans l’espace et dans le temps avec le ou les animaux malades", assure l’État. Les éleveurs militent pour des abattages beaucoup plus ciblés.
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Au 31 octobre, "le nombre d’animaux ayant été vaccinés dans le département est proche de 90 %.
Les éleveurs qui refusent la vaccination font l’objet d’une mise en
demeure, et feront l’objet de sanctions pénales le cas échéant. La
vaccination débutée le 4 octobre dans certaines communes est considérée
comme pleinement efficace 28 jours après l’injection. À partir de la
semaine prochaine, certains troupeaux seront donc immunisés", conclut la préfecture des Pyrénées-Orientales.
Les éleveurs retiennent eux leur souffle, redoutant toujours la découverte d’un nouveau foyer d’infection.
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Une vidéo difficile à regarder sans avoir les larmes aux yeux.
Non aux abattages massifs !
D'autres solutions sont possibles !
