Un faucheur d’OGM
auditionné à la gendarmerie
Troisième convocation à la gendarmerie pour Michel Goujot, de nouveau pour sa participation à un fauchage de champs OGM. Il a expliqué ses actions aux sympathisants venus le soutenir. Ceux-ci avaient installé un stand avec de la documentation sur les enjeux liés aux organismes génétiquement modifiés.
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26 août 2020
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Il est serein Michel Goujot à quelques minutes de sa convocation à la gendarmerie de Foug, ce mardi à 10 h. Ce n’est pas l’expérience d’une troisième entrevue qui le rassure mais le fait de n’avoir rien à se reprocher.
Il a participé, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2019, à un fauchage de tournesols génétiquement modifiés dans la Drôme avec deux autres Lorrains qui ont déjà été auditionnés par les forces de l’ordre.
« J’ai le droit de ne pas me présenter », assure-t-il avant d’entrer dans l’enceinte de la gendarmerie. « Nous sommes des lanceurs d’alerte, pas des vandales. Ce que l’on fait est important, on donne une liste des participants aux policiers ou gendarmes présents. Les gens sont convoqués et on nous interroge ».
Il a participé, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2019, à un fauchage de tournesols génétiquement modifiés dans la Drôme avec deux autres Lorrains qui ont déjà été auditionnés par les forces de l’ordre.
« J’ai le droit de ne pas me présenter », assure-t-il avant d’entrer dans l’enceinte de la gendarmerie. « Nous sommes des lanceurs d’alerte, pas des vandales. Ce que l’on fait est important, on donne une liste des participants aux policiers ou gendarmes présents. Les gens sont convoqués et on nous interroge ».
Les réponses sont transmises au
procureur de Valence à l’origine de l’audition. À chaque question,
Michel Goujot livre la même formulation : « Rien à déclarer ». Il porte
un t-shirt de la Confédération paysanne, il en fait partie, « mais ce
n’est pas le cas de tous les faucheurs volontaires, un collectif qui
existe depuis 20 ans ».
Le syndicat « soutient nos actions pour empêcher la présence d’OGM dans le monde paysan ». Les conséquences sont identifiées par Michel Goujot : « Les multinationales gagneraient de plus en plus de fric, les paysans seraient obligés de racheter leurs semences tous les ans ».
Après une petite demi-heure dans les locaux de la gendarmerie, Michel Goujot rappelle l’importance de contrer la présence d’OGM à l’air libre, des organismes génétiquement modifiés, leur appellation actuelle. « Avant c’était « organismes génétiquement manipulés » mais « modifiés » fait moins peur ».
Le lanceur d’alerte parle de « mutagenèse », des documents expliquent le développement de nouvelles variétés qui ne sont pas soumises à la même réglementation que les plantes transgéniques. Elles sont mises sur le marché comme n’importe quelle variété classique, les militants évoquent des « OGM clandestins » et veillent au grain.
Leur lutte sera longue, la relève se met en place. Owen, 9 ans, est venu pour réconforter le grand-père de son copain : « Il a coupé des champs OGM, c’est important de le soutenir ».
Des OGM clandestins
Le syndicat « soutient nos actions pour empêcher la présence d’OGM dans le monde paysan ». Les conséquences sont identifiées par Michel Goujot : « Les multinationales gagneraient de plus en plus de fric, les paysans seraient obligés de racheter leurs semences tous les ans ».
Après une petite demi-heure dans les locaux de la gendarmerie, Michel Goujot rappelle l’importance de contrer la présence d’OGM à l’air libre, des organismes génétiquement modifiés, leur appellation actuelle. « Avant c’était « organismes génétiquement manipulés » mais « modifiés » fait moins peur ».
Le lanceur d’alerte parle de « mutagenèse », des documents expliquent le développement de nouvelles variétés qui ne sont pas soumises à la même réglementation que les plantes transgéniques. Elles sont mises sur le marché comme n’importe quelle variété classique, les militants évoquent des « OGM clandestins » et veillent au grain.
Leur lutte sera longue, la relève se met en place. Owen, 9 ans, est venu pour réconforter le grand-père de son copain : « Il a coupé des champs OGM, c’est important de le soutenir ».
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