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mercredi 5 juin 2019

Non à l’industrialisation de la Bio !

Non 

à l’industrialisation 

de la Bio ! 

 

Dans une pétition relayée en avant-première par «Libération», des agriculteurs bio, soutenus par des cuisiniers, réclament l’interdiction du recours en France à des serres chauffées pour produire des fruits et légumes bio.


« Pas de tomate bio en hiver » : voici le mot d’ordre d’une pétition lancée ce mardi soir par la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace et le Réseau action-climat, et relayée en avant-première par Libération. Avec, pour premiers signataires, une cinquantaine de chefs et de restaurateurs. Son but ? Obtenir du ministre de l’Agriculture l’interdiction de la production de fruits et légumes bio hors saison, sous serres chauffées au gaz ou au fioul, lors du prochain vote du comité national de l’agriculture biologique en juillet. Une « aberration gustative, agronomique et environnementale », plaquée sur le modèle conventionnel productiviste. Qui serait contraire à la philosophie de « la » bio telle que la concevaient les pionniers : un « projet de société » respectueux de l’environnement et de la biodiversité, qui valorise le lien social, avec une juste rémunération pour l’agriculteur et des produits de saison pas suremballés dans du plastique. « La » bio perdrait ainsi son âme au profit « du bio » au masculin, réduit à la seule dimension du mode de production. 



Monsieur le ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !

Le marché bio se développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !

Halte aux rendements à tout prix, oui aux saisons !

Depuis quelques mois on voit se développer des projets de conversion biologique de serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors saison (Pays-de-la-Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et environnementale !

Le chauffage des serres est incompatible avec le label bio

Le cahier des charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une « utilisation responsable de l’énergie ». Chauffer sa serre pour produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les régions et les années, la saison de la tomate peut aller de mai-juin à octobre-novembre, mais certainement pas en hiver.

Pour rentabiliser leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent encore aux principes de l’agriculture biologique.

Mobilisons-nous pour lutter contre l’industrialisation de la bio !

Nous avons jusqu’au 11 juillet, prochaine date du comité national de l’agriculture biologique, pour convaincre le ministre de l’Agriculture de lutter contre l’industrialisation de la bio en limitant le recours au chauffage des serres à la production de plants et au maintien hors gel, garantissant ainsi que la production reste de saison.

Ne discréditons pas le label bio : soutenons les paysannes et paysans bio qui respectent les saisons, pas de serres chauffées pour produire à contre-saison !

                                     Signez la pétition !

https://www.change.org/p/didier-guillaume-pas-de-tomate-bio-en-hiver-non-aux-serres-chauff%C3%A9es


Pour demander au ministre de l’Agriculture de soutenir un encadrement strict du chauffage des serres en bio afin d’interdire la production de fruits et légumes bio hors saison.

Les premiers signataires :

Iñaki Aizpitarte, chef cuisinier Le Chateaubriand (1 étoile, Paris) ; Gaétan Berthelot, chef cuisinier du traiteur bio Ressources (Paris) ; Cyril Bordarier, chef cuisinier Le Verre volé (Paris) ; Clément Charlot, chef cuisinier Fragments (Caen) ; Emmanuel Chartron, chef de la cuisine centrale de la ville de Saint-Tropez ; Ollie Clarke, chef cuisinier La Régalade (Paris) ; Cléa, auteure culinaire et bloggeuse (Cléa Cuisine) ; Richard Cornet, chef cuisinier L’Aménité (Nantes) ; Pascal Dauphin, chef de cuisine Lycée Camille Pissarro (Pontoise) ; Sabine Delmas, chef de cuisine du Lycée Marie-Curie (Versailles) ; Christophe Demangel, chef de cuisine au Collège Jules-Grévy (Poligny), membre des cuisiniers de la République Française ; Xavier Denamur, restaurateur, propriétaire de cinq établissements dans le quartier du Marais à Paris ; Nicolas Ferré, chef cuisinier Le Quai des saveurs (Les Sables-d’Olonne) ; Olivia Gautier, directrice du restaurant Les Orangeries (Lussac-Les-Châteaux) ; Rémy Giraud, chef cuisinier du restaurant Les Hauts de Loire (2 étoiles, Onzain) ; Bernard Gisquet, chef cuisinier de Lou Cantoum (Cestayrols) ; Adeline Grattard, cheffe cuisinière Yam’tcha (1 étoile, Paris) ; Sylvain Guillemot, chef cuisinier L’Auberge du Pont-d’Acigné (1 étoile, Noyal-sur-Vilaine) ; Lionel Hénaff, chef cuisinier L’Allium (1 étoile, Quimper) ; Thomas Hubert, chef cuisinier Olive&Artichaut (Nice); Fumio Kudaka, chef cuisinier La Table de Breizh café (1 étoile) à Cancale ; Kevin Lépine, chef cuisinier de Texture (Saint-Malo) ; Céline Le Gall, cheffe cuisinière, et Yann André, gérant, La Renverse (Saint-Froult) ; Ewen Lemoigne, chef cuisinier de Saturne (1 étoile, Paris) ; Thierry Lebigre, chef cuisinier du centre hospitalier d’Embrun ; Flore Madelpuech, artisane cuisinière, cheffe de La Table de Flore (Rouen) ; Bruno Nourry, responsable de la cuisine municipale de Saint-Hilaire-de-Riez ; François Pasteau, chef cuisinier de L’Epi Dupin (Paris), Morgan Perrigaud, chef cuisinier Les Prémices (Bourron-Marlotte) ; Laurent Porée, cuisinier, créateur de La cantine de Babel (Le Mesnil-Rouxelin) ; David Royer, chef de cuisine au Castel Ach (Plouguernau) et du Roc’h Ar Mor (Ouessant) ; Ndeye Soumaré, cheffe de cuisine de la cité scolaire Chaptal (Paris) ; Didier Thévenet, directeur et cuisinier de la cuisine centrale de Lons-le-Saunier ; Jonathan Thuilliez, chef de cuisine du restaurant Le Bichat (Paris) ; David Vaqué, chef cuisinier du Bistro gourmand (Nice) ; Caroline Vignaud, cheffe de cuisine R&D chez FoodChéri ; 4 diététiciennes et 13 chef·fes membres du collectif Les Pieds dans le plat (restauration collective bio et locale).

Par la Fédération nationale de l'agriculture biologique, avec le Réseau action climat, la Fondation Nicolas Hulot et Greenpeace.

Source : https://www.liberation.fr/france/2019/05/28/non-a-l-industrialisation-de-la-bio_1730173?fbclid=IwAR3DbYuOgtJKIohHBUVeYWm9yl64Uzbmj4jtU2553h8KzLbMS9NCYYbbTis 

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