Les Ciné-Rencontres
à l'occasion de
"la journée internationale des droits
des femmes"
vous proposent
Vendredi 9 mars
18h15
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SYNOPSIS
Figure de proue de la musique mexicaine
Ranchera, Chavela Vargas, restera à jamais empreinte de récits et de
légendes. Vêtue comme un homme, fumant et buvant comme un homme, portant
un pistolet, « la dame au poncho rouge, cheveux d’argent et chair brune
» comme la décrivait le chanteur espagnol Joaquin Sabina, n’a cessé
d’affirmer sa singularité, son identité et sa passion pour la musique et
les textes engagés. De Frida Kahlo à Pedro Almodovar, artiste
inspirante et inspirée, ce récit composé d’images rares nous révèle une
femme à la vie iconoclaste et éternelle.
Critique par Frédéric Strauss
Pleine d’une vérité rocailleuse et d’une infinie majesté, sa voix s’élevait à la fin de Julieta, comme
dans beaucoup d’autres films de Pedro Almodóvar. Mais qui fut la
chanteuse mexicaine Chavela Vargas, disparue le 5 août 2012 à 93 ans ?
Ce documentaire livre le portrait passionnant d’une femme qui mena sa
vie en aventurière et en fit un incroyable roman…
Son
courage et son culot fascinent. Comme elle est d’allure masculine, ses
parents ont tellement honte qu’ils la cachent et le curé la chasse de
l’église. Très tôt condamnée à la solitude, qu’elle chantera toujours,
elle s’impose à Mexico, dans les années 1950, en devenant une artiste
unique, portant poncho et pantalon. Pour gagner sa place dans une
société machiste, elle vide autant de bouteilles de téquila que les
hommes. Et met, comme eux, des femmes dans son lit. Parmi lesquelles Ava
Gardner et Frida Kahlo… Les deux réalisatrices communiquent leur
admiration pour cette chanteuse qu’elles dépeignent en héroïne de la
libération homosexuelle, même si elle ne revendiqua ce rôle que
tardivement. Mais la liberté de Chavela Vargas est magnifique. Elle
l’élève jusqu’à un dialogue avec les forces secrètes de la nature et les
dieux mexicains. Comme le dit Almodóvar, cette femme était un volcan.
20h45
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Lien vers la bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=ACxPppxIYUI&feature=youtu.be
SYNOPSIS
Edith, 45
ans, ouvrière dans une usine textile, voit sa vie bouleversée par un
plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage,
elle est la seule à choisir de rejoindre son usine délocalisée au Maroc…
Critique par Frédéric Strauss
L’usine
s’arrête mais elle, elle continue. Ouvrière dans le textile, Edith
choisit de partir au Maroc pour garder son poste, après une
délocalisation. A la fois terre à terre et pas du tout réaliste, elle
est la seule à ne pas voir les difficultés qui l’attendent. Son plan de
carrière, déterminé et désespéré, ressemble à une errance…
Voilà
un beau personnage, à mi-chemin entre le cinéma social et le
romanesque. En prenant le large, l’ouvrière recommence une vie et
trouve, peut-être, la famille qu’elle n’a pas réussi à former avec son
fils. Mais elle reste aussi rivée, jusqu’à la dureté la plus
impressionnante, à son obsession : le travail à tout prix. Pour décrire
le courage d’Edith comme sa fragilité, le cinéaste Gaël Morel et
l’actrice Sandrine Bonnaire trouvent la note juste, dans un bel élan de
générosité commune.
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