Communiqué de presse du CéDpa et des pilotes suite à la réunion de travail avec la DGAC en préfecture mercredi 6 novembre
Optimisation de Nantes Atlantique : c’est possible !
Le CéDpa et les pilotes ont participé à la réunion de présentation par la DGAC des travaux à entreprendre dans l’hypothèse d’un maintien de l’aéroport à Nantes-Atlantique. Les documents ne nous ont pas été remis, ni avant, ni après. Nous les attendons avec impatience, pour pouvoir les analyser attentivement.
Premier point acquis, malgré tout ce qui avait été objecté depuis plus de 10 ans : on peut garder Nantes-Atlantique en le réaménageant ; la prétendue saturation des espaces ou de la piste n’existe pas !
Second point : à quel coût ? On est loin de le savoir encore.
En effet, la Direction Générale de l’Aviation Civile a présenté un programme de complète remise à niveau, fort coûteuse et pour l'hypothétique horizon de 9 millions de voyageurs (2050 ? 2060 ? sans doute jamais). Nous n’en avons pas eu le détail.
Or il faut comparer ce qui est comparable : quel serait le coût réel de NDL à 9 millions de voyageurs ? Quelles sont les possibilités de phasage des travaux pour accompagner à Nantes la progression du trafic ? Qu’est ce qui peut expliquer des coûts fort élevés et une fermeture de l'aéroport de 3 mois minimum à Nantes alors que partout ailleurs on sait faire pour moins cher et moins pénalisant ?
D’ici à la fin du mois et pour peu que nous ayons reçu les documents de la DGAC, nous pourrons expliquer les écarts entre l’étude des services de l’État et nos propositions sur le sujet du réaménagement et du Plan d’Exposition au Bruit.
Nous avons bien compris la mission des services de la DGAC : justifier coûte que coûte le transfert. Nous nous plaçons, nous, dans une perspective d’utilisation optimale et d’adaptation de l’existant, afin d’économiser des terres à NDL et de l’argent public.
"Transparence" et "objectivité" ont écrit la commission du dialogue et le Ministre des Transports. La preuve est encore loin d'en être faite !
Lire l’article des Echos
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire