Pyrénées-Orientales :
Train en Têt
reçue par le préfet à Prades
02/04/2025
Les adhérents de l’association Train en Têt ont profité d’une visite préfectorale en Conflent pour rencontrer le représentant de l’État.
L’arrêt du trafic ferroviaire entre Ille-sur-Têt et Villefranche-de-Conflent dure maintenant depuis plus de huit mois. Huit mois de galère pour certains usagers qui sont à bout. Depuis le début, l’association Train en Têt donne de la voix afin que les trains reprennent du service. Quatre de ses adhérents ont pu rencontrer Thierry Bonnier le préfet des Pyrénées-Orientales en compagnie d’Yves Delcor le maire de Prades, Jean-Louis Jallat le président de la communauté de communes et Aude Vivès la vice-présidente du département en charge du tourisme. Une réunion tendue et un regret pour le collectif, "celui de n’avoir pu faire cette rencontre qu’après l’annulation d’un rassemblement prévu antérieurement".
L’enquête judiciaire conditionne le début des travaux
Pour le président de l’association Enric Balaguer : "Nous venons d’apprendre que l’enquête judiciaire en cours avait des conséquences sur la démolition du pont du chemin des Marotxes (celui-ci n’est pas dans le périmètre de l’enquête) et qu’elle conditionnerait les dates de début des travaux. Il nous a été précisé par ailleurs, que les conclusions seraient rendues rapidement. De plus il semblerait qu’enfin les travaux de démolition du pont soient décorrélés de la construction d’un nouvel ouvrage d’art. Comme le demande Train en Têt depuis plusieurs mois".
De son côté la préfecture confirme que "la commune d’Eus a délibéré en ce sens. Elle est maintenant invitée à s’inscrire dans une démarche d’appel d’offres respectant les procédures liées aux marchés et à désigner un bureau d’études habilité". Le représentant de l’État précise que, "le sous-préfet a déjà animé six réunions d’échange, en toute transparence avec les usagers, et qu’une autre est encore prévue au mois de mai". Un entretien qui n’amène toujours pas de réponse en matière de délais et qui n’empêche pas les adhérents de l’association de s’interroger sur, "l’impuissance de l’État de ne pas pouvoir privilégier un service public de transport essentiel et vital face à des intérêts privés, fussent-ils louables".
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