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mercredi 31 mars 2021

Viande, miel, légumes... « Les fraudes alimentaires se multiplient »

Viande, miel, légumes... 

« Les fraudes alimentaires 

se multiplient »

 

 
25 mars 2021

 


 En France, un produit bio contrôlé sur douze n’est pas vraiment bio, une épice sur deux est falsifiée… « Les fraudes alimentaires sont un phénomène massif » et concernent tous les produits, assure la journaliste Ingrid Kragl. Avec son premier livre « Manger du faux pour de vrai », publié aujourd’hui avec l’ONG Foodwatch, l’autrice espère « créer un électrochoc dans la classe politique ».

 

La journaliste Ingrid Kragl travaille pour l’ONG Foodwatch, qui « se bat pour une alimentation sans risque, saine et abordable pour tous et toutes ». À l’occasion de la sortie de son premier livre, Manger du faux pour de vrai, publié jeudi 25 mars aux éditions Robert Laffont, Reporterre s’est entretenu avec elle.

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Reporterre — Quelles sont les fraudes alimentaires les plus courantes que vous avez découvertes ?

Ingrid Kragl — Tous les produits sont concernés, des fruits, légumes, viandes, poissons, huiles et épices que nous avons tous dans nos cuisines. Nous avons ainsi découvert des fraudes à l’origine, des tomates cerises et des kiwis produits à l’étranger qui avaient été francisés. Il y a aussi beaucoup de contrefaçons : 59 % des poivres commercialisés en France ne seraient pas ce qu’ils prétendent être, souvent parce qu’on y a ajouté des « substances de charge » — amidons, sable, grignon d’olive moulu — pour augmenter artificiellement la masse en diminuant le coût de revient ! Nous avons aussi découvert du thon avarié ou piqué aux additifs interdits, et de l’huile d’olive sans olive, fabriquée avec de l’huile de tournesol de mauvaise qualité maquillée de chlorophylle, de bêta-carotène et d’huile de soja.

Ce phénomène est massif. En France, d’après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), une épice sur deux est frauduleuse et 43 % des miels présentent des défauts de composition ou de qualité. Un vendeur de volaille sur deux triche, notamment sur les labels de qualité fermier — AOP [1], IGP [2], label rouge. Le phénomène est européen : au sein de l’Union européenne, un pesticide sur sept est contrefait.

Pire, les fraudes alimentaires se multiplient en France et en Europe. Les saisies effectuées chaque année dans le cadre de l’opération Opson, coordonnée par Europol et Interpol, à laquelle la France participe depuis 2011, ne cessent d’augmenter et confirment qu’aucune denrée ni aucun pays ne sont épargnés. En juillet 2020, cette opération a ainsi permis la saisie de 12.000 tonnes de produits illégaux et potentiellement nocifs, d’une valeur d’environ 28 millions d’euros.

 

Des boissons, fruits de mer et condiments illicites ont été découverts en Afrique du Sud, lors de l’opération Opson.

 La filière bio et les filières de qualité sont-elles épargnées ?

Non. En France, un produit bio contrôlé sur douze n’est pas vraiment bio. Par ailleurs, la contrefaçon — les imitations donc — représente 9 % du marché des indications géographiques protégées en Europe. Parmi ces dernières, le champagne, le Parmigiano Reggiano… Il faut dire que la tentation est forte pour les fraudeurs, en raison de l’engouement des consommateurs pour ces produits : les produits AOP français génèrent plus de 23 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an — plus de deux milliards pour les fromages et plus de 21 milliards pour les vins et spiritueux !

Je comprends que ces fraudes sur le bio et les appellations d’origine soient choquantes, parce que ces produits sont plus chers ; mais il ne faut pas oublier qu’il y a aussi énormément de fraudes sur la viande, alors que tout le monde n’a pas l’argent pour s’en acheter. Aucun rayon n’est épargné.


Quelles sont les conséquences pour les producteurs et les entreprises françaises ?

Elles sont immenses. La Commission européenne estiment que les pertes pour l’industrie liées à ces fraudes alimentaires atteignent environ trente milliards d’euros chaque année. Dans le secteur des IGP, les producteurs français en sont les premières victimes avec une perte de valeur totale de 1,6 milliard d’euros.

 

59 % des poivres commercialisés en France sont frauduleux.

Ces pertes sont liées à l’opacité qui entoure ces fraudes. Au mieux, les consommateurs peuvent avoir accès à des informations très générales sur les conclusions de certaines enquêtes menées par la DGCCRF ou la DGAL [Direction générale de l’alimentation]. Mais le nom des marques concernées, des produits, des fabricants, les quantités et les lieux de vente sont, eux, la plupart du temps tenus secrets. Idem quand les services de l’État règlent les affaires de fraude par le biais de transactions avec les contrevenants. Or, ce refus de communiquer pénalise ceux qui travaillent honnêtement. Sans compter qu’une plus grande transparence pourrait avoir un effet dissuasif sur ceux qui seraient tentés par la fraude.


Votre livre révèle par ailleurs que les agents de la répression des fraudes sont de moins en moins nombreux et n’arrivent pas à faire face à tous ces abus…

La DGCCRF a perdu près de cinq cents agents en dix ans, la DGAL a connu une chute de 33 % des contrôles [3] sur la sécurité sanitaire des aliments entre 2012 et 2019. La situation a encore empiré depuis le début de l’épidémie de Covid-19, puisque les agents étaient mobilisés sur d’autres types de fraudes — aux faux gels hydroalcooliques, aux compléments alimentaires prétendument anti-Covid… Or, quand les contrôleurs ne sont pas là, les occasions de frauder se multiplient.


En tant que consommateur, comment peut-on éviter de se faire avoir ?

On ne peut pas ! Personne n’est capable de différencier à l’œil nu une tomate cerise qui a poussé dans une serre en Espagne et une autre sous le soleil français. On ne peut pas repérer avant l’achat une piquette étiquetée sous le nom d’un grand cru ni déceler la présence de traces d’un pesticide interdit dans un fruit ou un légume qu’on achète.

C’est pourquoi, à Foodwatch, nous voulons créer un électrochoc dans la classe politique pour l’obliger à s’emparer du sujet, être plus transparente et déployer des moyens à la hauteur du problème. Parce que tout le monde est concerné, riches comme pauvres. Outre le livre, nous avons lancé ce jour une vidéo d’information et une pétition adressée au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et au ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui appelle à plus de transparence. L’opacité de nos dirigeants est un choix politique ; rien ne s’oppose à ce qu’ils soient plus transparents. La Cour de justice de l’Union européenne, le Conseil constitutionnel ont déjà appelé à une meilleure information des citoyens. « La réputation des fabricants et distributeurs fautifs ne saurait prévaloir sur le droit des consommateurs à pouvoir identifier des produits frauduleux et les entreprises impliquées dans des affaires de fraudes alimentaires », a même rappelé le Conseil constitutionnel. Il n’y a plus aucune excuse pour gérer ces fraudes de manière opaque.

  • Propos recueillis par Émilie Massemin

  • Manger du faux pour de vrai, d’Ingrid Kragl, aux éditions Robert Laffont, mars 2021, 21 euros.

 


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C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient pas à un milliardaire ou à une entreprise Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
  • celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre accès, sans aucune restriction. Nous considérons que s’informer est un droit essentiel, nécessaire à la compréhension du monde et de ses enjeux. Ce droit ne doit pas être conditionné par les ressources financières de chacun.
  • celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation, elle-même encouragée par la publicité. Le journal n’affiche donc strictement aucune publicité. Cela garantit l’absence de lien financier avec des entreprises, et renforce d’autant plus l’indépendance de la rédaction.

En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
Le journal emploie une équipe de journalistes professionnels, qui produisent chaque jour des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Nous faisons cela car nous pensons que la publication d’informations fiables, transparentes et accessibles à tous sur ces questions est une partie de la solution.

Vous comprenez donc pourquoi nous sollicitons votre soutien. Des dizaines de milliers de personnes viennent chaque jour s’informer sur Reporterre, et de plus en plus de lecteurs comme vous soutiennent le journal. Les dons de nos lecteurs représentent plus de 98% de nos ressources. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, le journal sera renforcé. Même pour 1 €, vous pouvez soutenir Reporterre — et cela ne prend qu’une minute. Merci.

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Notes

[1Appellation d’origine protégée

[2Indication géographique protégée

[3Chiffre issu des rapports annuels de la DGAL.

Précisions

Source : Émilie Massemin pour Reporterre

Photos :
. chapô : supermarché. Piqsels
. Des boissons, fruits de mer et condiments illicites découverts en Afrique du Sud. Interpol
. Poivre

 


Source : https://reporterre.net/Viande-miel-legumes-Les-fraudes-alimentaires-se-multiplient?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne

mardi 30 mars 2021

Lettre d'info de l'Alchimie, lieu culturel associatif de la ville de Prades 66500

 Et "Cantoche dans la Poche" à l'atelier de l'Entonnoir dans le second article du jour


Bonjour à vous adhérents

Avant tout, merci Anne et Claire pour votre présence lors de la journée aménagement, peu en nombre, mais grand le cœur.

Aussi nous espérons que ce premier moment avec "parents conscients" ne sera que le début d’une belle aventure collective.

 

Nous sommes ravis d'accueillir à nouveau notre atelier mensuel de théâtre.

MARDI

Pendant le marché du mardi passez vous réchauffer, hummm... c'est le printemps il fait très beau ! quand-même, passez et laissez nous un sourire, nous les rendons avec joie !

Venez déguster une boisson chaude, un bon gâteau, ou un chausson à l'indienne, inspiration Fab.

De la convivialité matinale de passage mais convivialité quand même à travers la fenêtre OUVERTE

 

 

 

Vos idées ou envies seront une bouffée d'air. Les projets pour  animer ce lieu et ce territoire sont plus que bienvenus.

Les mardis Tatiana est là pour les accompagner et les mettre en place avec vous.  

Et ailleurs, contactez-nous par mail à  contact@assoalchimie.org ou par téléphone au 07.83.36.77.31

 

JEUDI

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  15h-17h

Méditation corporelle active

avec Marcel

Il vous propose d'apprendre à nourrir d'attention ce corps si souvent négligé

Trois mots : Soulager, Améliorer, progresser

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SAMEDI

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Nous lançons un appel au bénévolat actif pour constituer un équipe communication. Nous avons besoin de vos compétences en graphisme, communication,création, etc, bienvenus !

Vous avez un peu de temps à consacrer à ce joli projet qu'est l'Alchimie ? Devenez bénévole !

- Au vu des restrictions en cours, dans la mesure de votre possible, manifestez votre venue afin que l'on puisse adapter le lieu aux règles sanitaires en vigueur.

sur notre mail contact@assoalchimie.org ou au par SMS au 07.83.36.77.31

 

Au plaisir de vous voir par ici ou par là

Lucile et Tatiana pour L'Alchimie

Contact : contact@assoalchimie.org   07.83.36.77.31

Copyright © 2021 l'Alchimie
3 Rue de l'Hospice, 66500 Prades, France

Cette semaine c'est Cantoche dans la poche ! A l'Atelier de l'Entonnoir Prades 66500

 


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Mardi 30 MARS 2021

C'est Cantoche à emporter à L'entonnoir

 

Au menu :

Une part de Pizza et de gâteau

5€

 

Vous pourrez prendre votre adhésion à ce moment, 5€ ou plus !

Et sinon...

Le frigo et placard extérieurs pour les gens qui en ont besoin n'a pas bougé, venez l'alimenter, vous servir !

Le mardi matin, l'espace du frigo s'étend sur toute la vitrine extérieure pour créer un espace dons temporaire (vêtements, livres, objets utiles).

Le samedi midi, la soupe populaire gratuite est servie sur la placette de l'entrée de la rue des Marchands. Nous remercions grandement l'association SESAME d'avoir pensé à notre association pour les restes de la Banque Alimentaire en sa possession, après partage aux associations caritatives du territoire pradéen. Les bénévoles de l'Entonnoir, merci à eux, s'activent pour préparer cette délicieuse soupe végétarienne mais pas nécessairement bio (en fonction des dons) mais résolument ANTI-GASPI !

Contact : contact@atelierdelentonnoir.fr

Copyright © 2021 Atelier de l'entonnoir
1 Rue des Marchands, 66500 Prades, France

lundi 29 mars 2021

Un peuple autochtone, menacé d’expulsion, entre en résistance pour rester dans sa forêt ancestrale

Un peuple autochtone, 

menacé d’expulsion, 

entre en résistance 

pour rester dans sa forêt ancestrale

 
La mission officielle du gouvernement, se réclamant de la sauvegarde de la nature, a donné lieu ces dernières décennies à des procédures d’expulsion de centaines de milliers d’autochtones habitant dans les multiples réserves de tigres du sous-continent.

 


 24 mars 2021 - Augustin Langlade

C’est un exemple typique des conséquences dramatiques du colonialisme vert. Lundi 22 mars, plusieurs centaines de membres de la tribu des Jenu Kuruba ont engagé une manifestation d’une durée indéfinie devant le parc national de Nagarhole, en Inde, pour protester contre leur expulsion forcée des forêts où ils vivent depuis des millénaires.

Chasser les humains pour les fauves

Sanctuaire de la faune créé en 1955, le parc national de Nagarhole s’étend sur une superficie d’environ 650 km2, au sud-ouest de l’Inde, dans l’État de Karnataka. C’est également l’un des cinquante et un parcs faisant partie du « projet Tiger », un vaste programme de protection démarré dans les années 1970 pour enrayer le déclin du tigre du Bengale, symbole national de l’Inde dont les populations ont brutalement chuté au cours du XXe siècle.

Sous la houlette du ministère de l’Environnement, le projet Tiger rassemble de nombreux organismes publics comme la National Tiger Conservation Authority (NTCA), chargée de gérer les aires de répartition des tigres, d’évaluer leurs effectifs, de lutter contre le braconnage, mais aussi d’orchestrer « la relocalisation volontaire des personnes vivant dans les habitats essentiels ou critiques » de ce prédateur, afin de résoudre « les conflits entre l’homme et la faune ».  

Cette mission officielle, se réclamant de la sauvegarde de la nature, a donné lieu ces dernières décennies à des procédures d’expulsion de centaines de milliers d’autochtones habitant dans les multiples réserves de tigres du sous-continent.

Désignés sous le terme collectif d’Adivasis, ces peuples représentent des communautés tribales sédentaires, vivant de cueillette et de récolte de produits forestiers. Il y aurait plus de 700 tribus (non homogènes) en Inde, rassemblant 100 millions d’individus, souvent considérés comme « primitifs » par les non-Aborigènes, car ils restent à l’écart de la civilisation, dans des territoires reculés, et reproduisent un mode de vie traditionnel.

Le gouvernement indien et les organismes de protection du tigre du Bengale les accusent « de nuire aux animaux sauvages », indique un rapport de Survival International, une organisation créée en 1969 pour défendre les droits des peuples autochtones du monde entier.

Ils cherchent donc à les expulser en périphérie des réserves animales, alors que les communautés Adivasis bénéficient d’un statut constitutionnel protecteur (« Scheduled Tribes », article 342) et d’une consécration de leurs droits par le législateur depuis 1950.

 

Des enfants manifestent devant le département des forêts de Nagarhole – Crédit : Survival International

La porte ouverte au braconnage

Selon des dispositions supplémentaires adoptées au tournant des années 2000, le Gram Sabha (la communauté villageoise autochtone) est autorisé à assurer une gestion autonome des ressources naturelles et des forêts environnantes, sans ingérence des institutions étatiques ou interférence du secteur industriel.

En théorie, le département des Forêts indien n’a donc pas la main sur les territoires forestiers des Adivasis ni sur les produits ou la biodiversité qu’ils recèlent.

Mais dans les faits, les terres des Adivasis « sont violemment accaparées par les États indiens et exploitées par des entreprises nationales et multinationales au nom du mythe mortifère de la croissance, explique Cécile Bes, chargée de plaidoyer à l’association SOL, Alternatives agroécologiques et solidaires. Cette politique est responsable de déplacements massifs de population, de pollutions industrielles alarmantes ainsi que de l’anéantissement du tissu culturel adivasi fondé sur le lien vital entre l’homme et sa terre mère. »

Plus précisément, les tribus autochtones vivant depuis des millénaires dans ce qui constitue aujourd’hui les réserves de tigres sont expulsées peu à peu par des agents du département des Forêts, qui cherche à imposer, selon Survival International, « un modèle de conservation de la nature raciste et colonial » transformant les forêts « en aires protégées à des fins touristiques ».

C’est dans ce contexte que des centaines de membres de la tribu des Jenu Kuruba ont engagé le 22 mars une manifestation d’une durée indéfinie devant le bureau des gardes forestiers du parc national de Nagarhole.

 

Les Jenu Kuruba disent : « WCS, arrêtez votre sale boulot. » – Crédit : Survival International

Fondée sur la récolte de miel en milieu forestier et vénérant le tigre, la tribu des Jenu Kuruba est menacée comme beaucoup d’autres de spoliation. Elle réclame que les autorités cessent de tenter de les expulser et qu’elles reconnaissent leurs droits sur la forêt dans laquelle elle vit et qu’elle se déclare capable de gérer seule, à la façon de ses ancêtres. 

Les témoignages locaux que Survival International a recueillis montrent que les Jenu Kuruba font l’objet d’un harcèlement permanent de la part des gardes forestiers, « qui les empêchent de cultiver leur nourriture, de construire leurs maisons, de pratiquer des rituels dans leurs bois sacrés ou d’accéder aux tombes familiales ».

Ces violations de leurs droits fondamentaux sont destinées à accélérer leur « relocalisation volontaire », suivant le mode d’action duplice du gouvernement.

Shanti, de la tribu jenu kuruba, proteste avec son peuple devant le parc national de Nagarhole, en Inde. – Crédit : Survival International

 

« Nous vivons avec les tigres depuis des siècles, déclare Muthamma, une femme jenu kuruba, nous ne les tuons pas et les tigres ne nous tuent pas. (…) Les organisations de conservation de la nature de la ville ne comprennent pas la forêt. Tant que nous serons en vie, les tigres seront en sécurité. Si nous disparaissons, les exploitants forestiers et les braconniers auront le champ libre. »

Cette manifestation intervient alors que la Cour suprême indienne a ordonné, en 2019, l’expulsion de huit millions d’Adivasi de leur lieu de vie ancestral. Des organismes officiels de protection de la nature, parmi lesquels Wildlife First, Wildlife Trust of India ou la Nature Conservation Society, accusant les peuples tribaux de saccager la biodiversité, avaient demandé d’invalider une loi sur les droits forestiers (Forest Rights Act).

Sans avocats, abandonnés par le gouvernement de Narendra Modi, le Premier ministre indien, les Adivasis n’ont pu se défendre devant les tribunaux et ont été condamnés. La situation atteint actuellement un paroxysme catastrophique.

Si les pouvoirs judiciaires et civils ne reviennent pas sur leurs positions, les Adivasis risquent de subir « un vol de terres à très grande échelle et une injustice monumentale » qui les conduira « à une misère généralisée, à l’appauvrissement, à la maladie et à la mort », alerte Survival.

24 mars 2021 - Augustin Langlade 

 

Source : https://lareleveetlapeste.fr/un-peuple-autochtone-menace-dexpulsion-entre-en-resistance-pour-rester-dans-sa-foret-ancestrale/

dimanche 28 mars 2021

Un gaz cancérogène dans la bouche des nouveau-nés (et dans la nôtre)

 

Un gaz cancérogène 

dans la bouche 

des nouveau-nés 

(et dans la nôtre)

 
Fabrice Nicolino · ·

Charlie révèle de quoi faire sauter la Direction générale de la santé de ce bon Jérome Salomon, la répression des fraudes et sans doute l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). En effet, en tout conscience, on stérilise avec un gaz abominable les bistouris, les cathéters, les valves et les poches de sang, les aliments les plus ordinaires. Et les tétines des nourrissons. Et. 

 

Attention ! Encore une fois et sans préavis, ­Charlie s’attaque à la France, à son administration, à ses chefs et sous-chefs à plumes, à ses lois, à ses absences de loi, à ses politiques enfin, ce qui fait du monde. Surtout que ­l’Europe est elle aussi en cause. Mais commençons donc par le Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF de son petit nom. Ça ne fait pas très envie, mais faut. Ce machin, créé par ­l’Europe en 1979, est censé alerter sur les risques sanitaires liés à ­l’alimentation.

 Le 9 octobre 2020, nos braves se réunissent avec les comi­tés idoines, pour les informer « of high levels of ethylene oxide being found in sesame seeds imported from India ». Eh ben oui, de hautes concentrations d’oxyde d’éthylène ont été découvertes dans du sésame importé. C’est un poil fâcheux, car l’oxyde d’éthylène, que l’on va découvrir en majesté, est un gaz hautement cancérogène, mutagène et reprotoxique, entre autres.

 Il faut donc agir. En France, le correspondant du ­RASFF est une unité d’alerte de la répression des fraudes, dont le sigle insupportable est DGCCRF. Branle-bas de combat ! Le ­Sénat propose dans une note un ordre de bataille ébouriffant : « Recom­mandation n°1 : demander à l’Anses de rendre un avis sur l’oxyde d’éthylène et son métabolite pour mieux comprendre les risques, évaluer les seuils pertinents et mieux identifier l’origine des contaminations constatées. »

Donc se presser, mais pas trop quand même. La fiche de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) – public – fait foi en France depuis des décennies. Or depuis des années, cette fiche note sobrement que l’oxyde d’éthylène donne le cancer et provoque des anomalies génétiques. Idem au plan européen. On admirera d’autant la trouvaille du Sénat français : demander un avis à une autre structure publique, l’Anses.

Mais cette extrême précipitation se heurte à un mur, celui de l’opinion. Il faut changer d’allure, car des associations puissantes, comme l’UFC-Que choisir ou 60 millions de consommateurs, sont en embuscade. La norme maximale euro­péenne, très discutable par ailleurs, est en effet de 0,05 mg/kg d’oxyde d’éthylène. Or certaines graines de sésame en contenaient 186 mg, soit… 3 700 fois plus.

Alors la répression des fraudes, magistrale, dresse une liste de produits contaminés. Des produits qu’il faut rappeler, c’est-à-dire sortir des éventaires, remballer et, en théorie du moins, renvoyer à l’expéditeur. Des milliers de produits, distribués aussi bien par Carrefour, Casino, Système U, E.Leclerc, Auchan que par les magasins bio La Vie Claire, Naturalia ou le réseau Biocoop.

La liste s’étoffe chaque jour un peu plus

De novembre 2020 jusqu’à aujourd’hui, la liste s’étoffe chaque jour un peu plus, dévoilant une grande folie commer­ciale. Et mondiale. Au moment où ces lignes sont écrites, 3 869 produits sont concernés. Citons parmi tant d’autres des baguettes de pain, du poivre et quantité d’épices, des huiles, des canapés apéritifs, des nouilles, des fromages, du « mélange pour salade bio », des bonbons, du chocolat, des émincés de poulet, des burgers, des « barres aux noix et aux fruits bio », du thé, du café, du tofu, du chorizo, etc.

Mais pourquoi diable utiliser l’oxyde d’éthylène (OE ou EO sur les étiquettes) à si grande échelle ? Parce qu’il est l’arme ­fatale qui permet à des milliers d’exportateurs d’envoyer partout dans le monde des produits déclarés safe. L’oxyde d’éthylène est en effet un petit génie de la chimie. On place une marchandise x dans une chambre étanche sous vide. Puis on envoie le gaz, qui ­pénètre ­aisément les emballages avant de se déposer à la surface des ­produits. C’est un tueur. Aucun micro-organisme ne lui résiste. Une ­cargaison traitée au gaz ne peut contenir, a priori, ­aucune moisissure, aucun champignon, aucune bactérie. Le menu problème est qu’elle contient fatalement de l’oxyde ­d’éthylène.

 


Celui qui veut se faire grand-peur peut aller visiter le site de l’entreprise française Ionisos, qui possède des usines à Gien (Loiret) et à Civrieux-d’Azergues (Rhône), entre autres. Elle annonce bravement par un audacieux bandeau : « Stérilisation oxyde d’éthylène : Idéal pour les dispositifs médicaux ». Tellement idéal que l’on continue en 2021 à stériliser en France « les prothèses mammaires, gants, seringues, compresses, plateaux chirurgicaux ou encore cathéters », ainsi que le détaille Ionisos.

Pour bien mesurer l’ampleur de cette affaire, je suis obligé de prendre la parole, moi l’auteur de cet article. En 2011, j’ai travaillé avec ardeur sur l’oxyde d’éthylène, ce qui me conduisit à cosigner un dossier dans Le Nouvel Observateur dans des conditions très spéciales.

L’évidence est que nos autorités mentent constamment, qui prétendent redécouvrir à chaque saison l’oxyde d’éthylène. En vérité, une circulaire de 1979 que j’avais découverte ­raconte déjà l’essentiel. À cette époque, Jacques Barrot, qui est ­ministre de la Santé, expédie aux préfets, à l’équivalent de la Direction générale de la santé (DGS) et des agences régionales de santé (ARS) un texte ­ahurissant, qui sera publié au Journal officiel de la République française le 10 janvier 1980.

Il affirme qu’il ne faut utiliser l’OE que « si aucun autre moyen de stérilisation approprié n’existe ». Or « d’autres procédés aussi fiables (par exemple la vapeur d’eau sous pression) » sont disponibles. Ce n’est pas tout. « Les dangers inhérents à l’emploi de ce gaz, poursuit la circulaire, notamment des sondes, tubes et tous ustensiles en caoutchouc et matière plastique » peuvent provoquer chez des malades des troubles « pouvant évoluer vers la mort ». Enfonçant le clou, elle précise que l’oxyde d’éthylène présente « la caractéristique de pénétrer en profondeur dans la structure de nombreuses matières plastiques et caoutchouteuses, et de s’en extraire très lentement ».

Je ne sais s’il y a là matière à poursuites pénales, mais je le souhaite. Depuis quarante ans, en effet, il est certain qu’un nombre x de malades ont vu leur état s’aggraver, ou pire, à cause de ce mode de stérilisation. En toute conscience de quiconque se tient un peu au courant.

Je pus établir également que des millions de tétines de biberon étaient elles aussi stérilisées de la sorte. Les hostos, y compris ceux de l’AP-HP, en commandaient sans sourciller, et sans doute la moitié – au moins – des nouveau-nés avaient pour premier contact alimentaire une tétine empoisonnée. Je crois que je fis mieux encore en produisant des lettres assassines. Ainsi, les 12 et 20 mars 2009, la lanceuse d’alerte Suzanne de Bégon adressait une lettre à la Direction générale de la santé pour l’alerter sur l’usage d’OE pour les biberons. Le 7 avril, Jocelyne Boudot, sous-directrice, lui répondait de joindre la répression des fraudes, cette DGCCRF évoquée plus haut, celle qui vient de rappeler des milliers de produits.

 

Le 20 novembre 2009, Bégon prévenait cette administration, qui répondait le 18 janvier 2010. Passons sur le salmigondis bureaucratique, et retenons cette double phrase sensationnelle : « En conclusion, l’utilisation de l’oxyde d’éthylène n’est pas autorisée pour désinfecter les objets destinés au contact des denrées telles que les biberons. Par conséquent, il sera donné les suites nécessaires aux informations nécessaires. » Pas autorisé ! Donc interdit !!! Ni la DGS ni la répression des fraudes ne bougeront un orteil.

Entre-temps, l’OMS, cette Organisation mondiale de la santé farcie de conflits d’intérêts – par exemple au travers de lourds financements par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates –, sera, elle aussi, prévenue cette même année 2009. Le 31 mars 2009, dans un sabir mal traduit de l’anglais, une Mme Elizabeth Mason répond texto : « L’OMS n’a pas de recommandations sur l’utilisation de cette substance dans les tétines et les biberons. » Il faut dans ces conditions contacter l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), devenue peu après l’Anses, celle-là même que le Sénat conseille en 2021 de joindre pour en savoir plus. En juillet 2005, l’Afssa avait réalisé l’exploit de pondre un rapport complet sur le sujet (« Recommandations d’hygiène pour la préparation et la conservation des biberons ») sans seulement citer l’oxyde d’éthylène.

Donc tout continue. On laisse entrer n’importe quelle bouffe, y compris bio, passée par le poison. On utilise chaque jour et partout des bistouris, des poches de sang, des cathéters, des valves passés au poison. L’explication générale est assez évidente : l’oxyde d’éthylène, c’est la mondialisation. Le droit pour les transnationales de dicter une loi supérieure à celle des États. Sans que personne ne moufte dans les ministères et chez les grands courageux de la Direction générale de la santé et de la répression des fraudes. Encore bravo, les gars. Et les filles. 

 

Source : https://charliehebdo.fr/2021/03/sciences/un-gaz-cancerogene-dans-la-bouche-des-nouveau-nes-et-dans-la-notre/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=QUOTIDIENNE_23032021__NON_ABONNES&utm_medium=email

samedi 27 mars 2021

« Sur le front » des forêts avec Hugo Clément

On peut voir le replay ici : https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2321841-des-forets-francaises.html

 

 

« Sur le front » des forêts 

avec Hugo Clément, 


Mis en ligne par vendredi 19 mars 2021

  

Dans ce nouvel épisode de « Sur le Front », Hugo Clément nous emmène à la rencontre des combattants qui dédient leur vie à la protection de nos forêts.

 

Éditorial d'Hugo Clément - Journaliste

J’ai toujours trouvé que les forêts étaient le meilleur endroit pour se ressourcer. J’étais loin d’imaginer que les forêts françaises se trouvaient dans un état aussi préoccupant.

Ce qui m’a le plus choqué pendant le tournage, ce sont les coupes rases. Cette pratique consiste à couper entièrement un coin de forêt avec des abatteuses industrielles, aussi impressionnantes que dévastatrices. Là où elles passent, tout est récuré, il ne reste plus rien et tout le sol est totalement retourné.

Nous avons aussi découvert que, de plus en plus souvent, le bois n’était plus utilisé pour fabriquer des meubles mais pour être brûlé dans des chaudières. Cette transformation en « bois énergie » est subventionnée par l’Etat. Il est même prévu d’utiliser les arbres pour remplacer le charbon dans les centrales électriques. La ville de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, pourrait lancer la production dans les semaines qui viennent. Pour effectuer les premiers tests, ils ont déjà fait venir des arbres… du Brésil ! Il faut arrêter cette folie.

On entend dire fréquemment que la superficie de la forêt ne cesse de s'agrandir en France mais ce sont surtout des plantations qui se développent, des rangées de résineux, de vastes champs d'arbres. Or ces plantations ne jouent pas du tout le même rôle pour la planète. Selon une étude menée par une université anglaise, les champs d'arbres captent 40 fois moins de CO2 qu'une forêt naturelle. Ces arbres ne résistent pas au changement climatique, ils sont de plus en plus secs, ils tombent à la moindre tempête. La chaleur favorise le développement des parasites qui anéantissent des plantations entières. Quelle tristesse de voir une forêt d'épicéas entièrement morte qu'il faut raser au plus vite.

Mais heureusement une prise de conscience existe. Des citoyens se battent pour protéger les arbres, notre meilleur bouclier contre le changement climatique. Nous avons été émus par Lucienne, 79 ans, la première militante du Morvan qui n'a jamais reculé face aux menaces. Elle a même pu racheter une forêt pour la laisser se développer. Le combat de Sylvain lui aussi nous a redonné de l’espoir. Il a créé un réseau de lanceurs d’alerte dans toutes les forêts de France pour s’opposer aux coupes rases et lutter contre le développement non maitrisé du « bois énergie ». Partout en France, une nouvelle génération de propriétaires tente d’exploiter la forêt en revenant à des pratiques respectueuses de la nature. Ils replantent de vieilles essences, des charmes, des tilleuls, des hêtres en mesure de mieux résister au changement climatique.

Il faut se battre pour convaincre les élus d'interdire les coupes rases. Il est urgent de réapprendre à exploiter les forêts sans détruire l'écosystème. L'industrie doit s'adapter aux ressources et non pas le contraire.

Des séquences exceptionnelles

 

Nos chênes partent par bateau en Chine

La preuve par l’image s’obtient difficilement pourtant cette activité est en plein développement. Nous avons pu filmer des chênes et des hêtres abattus dans nos forêts, envoyés par containers entiers vers la Chine. Ils vont effectuer des milliers de km pour finir en parquet en Asie. L’export du chêne depuis la France a été multiplié par 10 en 10 ans. Or les exploitants les expédient à contre cœur. Encore plus absurde : les menuisiers pour se procurer du chêne et du hêtre doivent l’importer depuis l’Europe de l’est ! Comment expliquer une telle aberration ? La raison est simple, la filière française s’étant spécialisée dans le pin, il est désormais très difficile de trouver des scieries en mesure de débiter les autres variétés.

Le tabou de nos forêts : la coupe rase

La plupart des exploitants forestiers ont recours à des abatteuses industrielles pour couper en quelques heures des parcelles entières. Après le passage de ces impitoyables machines, il ne reste plus rien, le sol est décapé. De plus en plus souvent, de belles forêts riches en biodiversité sont décimées puis remplacées par des plantations de Douglas (une essence venue d’Amérique du Nord). Ainsi, au fur et à mesure, les forêts laissent la place à des champs d’arbres, d’une seule variété. Dans les campagnes, la résistance s’organise. Les habitants ne veulent plus assister impuissants au saccage de notre patrimoine forestier.

 

Extrait de la vidéo qui peut être vue ici en entier ici :
https://www.youtube.com/watch?v=RPCrXMofifk


Consternant constat dans une usine de granules de bois

Les membres de l’association « Canopée » pénètrent à la dérobée sur le site d’une usine de granulés de bois pour apporter la preuve de pratiques aberrantes. Des arbres issus de coupe rase vont finir en granulés. Or ce type de produit est vendu sous le label développement durable. Le consommateur pense en toute bonne foi utiliser pour sa chaudière, une énergie verte. Il croît avoir la garantie que ce produit provient uniquement de rebuts de scieries industrielles ou de petit bois.

Brûler du bois à la place du charbon pour produire de l’électricité

La centrale électrique à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) vient tout juste de fermer ses portes. Malgré tout elle espère redémarrer prochainement en brûlant cette fois-ci des arbres à la place du charbon. Des riverains révèlent qu’une partie du bois utilisé pour les tests est importé… du Brésil. Ils lancent un cri d’alerte, si le projet voit le jour, il n’y aura pas assez d’arbres en France pour l’alimenter.

Des arbres victimes du changement climatique

Les arbres sont de plus en vulnérables. Ceux en manque d’eau ne sont plus en mesure de résister aux tempêtes même les moins violentes. Certaines espèces sont quant à elles décimées par la prolifération d’insectes au moment des fortes chaleurs.

 

On peut voir le replay ici : https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2321841-des-forets-francaises.html

 

 

Source : https://www.coulisses-tv.fr/index.php/documentaires/item/16918-%C2%AB-sur-le-front-%C2%BB-des-for%C3%AAts-avec-hugo-cl%C3%A9ment,-dimanche-21-mars-france-5-vid%C3%A9o

vendredi 26 mars 2021

En Bretagne, la victoire des empoisonnés

On a reçu ça : 

"Article de la journaliste Manon Boquen paru ce week-end dans le Magazine du journal Le Monde, qui retrace le long combat judiciaire des salariés victimes des pesticides, de la
coopérative agroalimentaire bretonne Nutréa-Triskalia de Plouisy. 

Solidairement.

Serge Le Quéau. "