La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la
violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est
la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant
l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes
les autres.
Il n’y a pas de
pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la
première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
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