L’écologie est plus importante que le burkini
29 août 2016 / par
Allez, on rentre ! Parce qu’il faut informer et parler des vrais sujets...
Ah que ça fait du bien ! Pendant quatre semaines, l’équipe de Reporterre
s’est égaillée aux quatre coins de France. La pause, tout simplement,
et d’excellents moments vécus par chacune et chacun. On souhaite que
pour vous, cela a été pareil.
Et maintenant, la reprise. Où la présence d’une voix permanente sur l’écologie est plus que jamais nécessaire, alors que tout le mois d’août a été occupé sur les estrades de l’actualité par l’affligeant débat sur le burkini. Comme si n’avait aucune importance le fait que le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré. Comme si le fait que, selon l’analyse de l’empreinte écologique, la planète a dépassé le 13 août sa consommation des ressources naturelles renouvelables ne méritait pas un mot des politiques. Comme si le constat que la biodiversité est rapidement détruite par la déforestation et l’expansion des surfaces agricoles n’avait pas d’importance.
Mais heureusement, les bonnes nouvelles sont aussi là, sous le radar d’une actualité qui voudrait nous obliger à ne penser qu’à « l’identité » - quel mot policier !
Dans l’océan Pacifique, la plus grande réserve marine du monde est créée autour d’Hawaï. A Bure, les manifestant(e)s ont réussi le 10 août à faire tomber le mur que voulait imposer l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs dans le bois Lejuc. Et en Allemagne, le vice-chancelier Sigmar Gabriel juge que les négociations sur le Tafta (Traité transatlantique de libre échange) ont échoué. Ce qui montre que, plus que jamais, ce sont les luttes citoyennes qui feront changer les choses.
L’année va être dominée en France par la campagne pour les élections présidentielles. On devine, à la voir s’amorcer entre burkini et identité, à quel point elle risque de passer à côté d’enjeux essentiels, que sont la crise écologique planétaire et l’injustice sociale qui préside aujourd’hui à l’ordre des choses. Ce sera la tâche de Reporterre, avec beaucoup d’autres, nous l’espérons, de faire entendre, jour après jour, la voix de l’écologie. Une écologie de lutte, d’alerte, mais optimiste, aussi, et soucieuse de vivre ensemble.
Nous suivrons donc avec attention ceux des politiques qui placent l’écologie au premier plan de leurs préoccupations. Nous continuerons notre travail sur « Ecologie et quartiers populaires » - car la paix civile dépend d’abord de la volonté de vivre ensemble. Nous explorerons avec enthousiasme les alternatives qui fleurissent avec énergie aux quatre coins du monde. Et parce que le monde n’est rien sans beauté, et que la nature est une des plus belles sources de beauté, nous cheminerons vers de nouvelles « balades naturalistes ».
Avec vous, avec votre soutien, votre intérêt, pour soutenir le quotidien de l’écologie, plus libre que jamais, sans actionnaire, sans publicité. Bonne rentrée !
Et maintenant, la reprise. Où la présence d’une voix permanente sur l’écologie est plus que jamais nécessaire, alors que tout le mois d’août a été occupé sur les estrades de l’actualité par l’affligeant débat sur le burkini. Comme si n’avait aucune importance le fait que le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré. Comme si le fait que, selon l’analyse de l’empreinte écologique, la planète a dépassé le 13 août sa consommation des ressources naturelles renouvelables ne méritait pas un mot des politiques. Comme si le constat que la biodiversité est rapidement détruite par la déforestation et l’expansion des surfaces agricoles n’avait pas d’importance.
Mais heureusement, les bonnes nouvelles sont aussi là, sous le radar d’une actualité qui voudrait nous obliger à ne penser qu’à « l’identité » - quel mot policier !
Dans l’océan Pacifique, la plus grande réserve marine du monde est créée autour d’Hawaï. A Bure, les manifestant(e)s ont réussi le 10 août à faire tomber le mur que voulait imposer l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs dans le bois Lejuc. Et en Allemagne, le vice-chancelier Sigmar Gabriel juge que les négociations sur le Tafta (Traité transatlantique de libre échange) ont échoué. Ce qui montre que, plus que jamais, ce sont les luttes citoyennes qui feront changer les choses.
L’année va être dominée en France par la campagne pour les élections présidentielles. On devine, à la voir s’amorcer entre burkini et identité, à quel point elle risque de passer à côté d’enjeux essentiels, que sont la crise écologique planétaire et l’injustice sociale qui préside aujourd’hui à l’ordre des choses. Ce sera la tâche de Reporterre, avec beaucoup d’autres, nous l’espérons, de faire entendre, jour après jour, la voix de l’écologie. Une écologie de lutte, d’alerte, mais optimiste, aussi, et soucieuse de vivre ensemble.
Nous suivrons donc avec attention ceux des politiques qui placent l’écologie au premier plan de leurs préoccupations. Nous continuerons notre travail sur « Ecologie et quartiers populaires » - car la paix civile dépend d’abord de la volonté de vivre ensemble. Nous explorerons avec enthousiasme les alternatives qui fleurissent avec énergie aux quatre coins du monde. Et parce que le monde n’est rien sans beauté, et que la nature est une des plus belles sources de beauté, nous cheminerons vers de nouvelles « balades naturalistes ».
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Source : Hervé Kempf pour Reporterre
Photo : Graf dans le quartier de la Croix Rousse, à Lyon, juillet 2016 (@ACLibertaire)
Source : https://reporterre.net/L-ecologie-est-plus-importante-que-le-burkini
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