Le 26/04/2012 à 06h00 par Laura Causanillas
Les anti-nucléaires ont déambulé dans le marché. © Photos L. C.
Mardi, jour de marché hebdomadaire, si d'un stand s'élevait "La barquette de fraises à 1€» ou d'un autre "Mesdames, on trifouille, on farfouille pour dénicher de bonnes affaires", on entendait aussi, ça et là : "Le nucléaire continue de tuer", "Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça".
Ces dernières revendications émanaient d'un collectif issu du Café repère du Conflent en place à Villefranche-de-Conflent, dont les membres, vêtus de la tête aux pieds de combinaison de toile antinucléaire, étaient accompagnés en tête de cortège, d'une poussette occupée par une poupée en mousse. À y voir de plus près, il s'agissait d'un bébé à deux têtes ! Au-dessus de lui une pancarte dénonçait : "Hiroshima, Fukushima, chez moi ?"
Les dégâts des radiations, l'énergie solaire en solution
"J'ai cru que c'était des fantômes", s'inquiétait une septuagénaire à l'accent rocailleux. "Non Madame, corrigeait Caroline, nous luttons contre le nucléaire".
"Vingt-six ans jour pour jour après l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine et treize mois après celui de Fukushima au Japon, le combat contre l'utilisation de l'énergie nucléaire et la mobilisation pour l'emploi de l'énergie solaire ne doivent pas faiblir", défendaient d'une seule et même voix Hélène, Miguel, Catherine, Quentin, Marie-Noëlle au milieu des paroles d'une chanson antinucléaire, écrite des mains de Caroline et entonnée à l'unisson.
"Les conséquences des radiations sur la santé des gens sont graves : malformations, cancers, thyroïde, risques mutagènes… Les Pyrénées-Orientales doivent suivre le mouvement entrepris dans le département des Côtes-d'Armor, où sept villages produisent ensemble leur propre énergie dans une usine de méthane, encourageait l'une des partisanes. Dans ce contexte, on en vient à se demander si le bâtiment et le parking en travaux dans le centre-ville de Prades sont construits avec un minimum de bon sens écologique ?"
Vaste sujet qu'est le nucléaire. Trente ans après Tchernobyl, les débats demeurent toujours aussi enflammés. Et les interrogations sur des alternatives, irrésolues.
Ces dernières revendications émanaient d'un collectif issu du Café repère du Conflent en place à Villefranche-de-Conflent, dont les membres, vêtus de la tête aux pieds de combinaison de toile antinucléaire, étaient accompagnés en tête de cortège, d'une poussette occupée par une poupée en mousse. À y voir de plus près, il s'agissait d'un bébé à deux têtes ! Au-dessus de lui une pancarte dénonçait : "Hiroshima, Fukushima, chez moi ?"
Les dégâts des radiations, l'énergie solaire en solution
"J'ai cru que c'était des fantômes", s'inquiétait une septuagénaire à l'accent rocailleux. "Non Madame, corrigeait Caroline, nous luttons contre le nucléaire".
"Vingt-six ans jour pour jour après l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine et treize mois après celui de Fukushima au Japon, le combat contre l'utilisation de l'énergie nucléaire et la mobilisation pour l'emploi de l'énergie solaire ne doivent pas faiblir", défendaient d'une seule et même voix Hélène, Miguel, Catherine, Quentin, Marie-Noëlle au milieu des paroles d'une chanson antinucléaire, écrite des mains de Caroline et entonnée à l'unisson.
"Les conséquences des radiations sur la santé des gens sont graves : malformations, cancers, thyroïde, risques mutagènes… Les Pyrénées-Orientales doivent suivre le mouvement entrepris dans le département des Côtes-d'Armor, où sept villages produisent ensemble leur propre énergie dans une usine de méthane, encourageait l'une des partisanes. Dans ce contexte, on en vient à se demander si le bâtiment et le parking en travaux dans le centre-ville de Prades sont construits avec un minimum de bon sens écologique ?"
Vaste sujet qu'est le nucléaire. Trente ans après Tchernobyl, les débats demeurent toujours aussi enflammés. Et les interrogations sur des alternatives, irrésolues.
Vos commentaires
LN66
Il y a 5 minutes
Merci pour avoir relayer cette action.
Samedi 28 avril sera une journée nationale pour ne pas oublier ce qui s'est passé il y a 26 ans à Tchernobyl
Rendez vous à Perpignan devant le Castillet 14h30 pour dire" Non au Nucléaire".
Centrale Nucléaire = la Ruine et le Cancer
Samedi 28 avril sera une journée nationale pour ne pas oublier ce qui s'est passé il y a 26 ans à Tchernobyl
Rendez vous à Perpignan devant le Castillet 14h30 pour dire" Non au Nucléaire".
Centrale Nucléaire = la Ruine et le Cancer
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