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vendredi 5 décembre 2025

Journalistes intimidés à BASF : pourquoi nous continuerons de couvrir les luttes

 

Journalistes intimidés à BASF : 

pourquoi nous continuerons 

de couvrir les luttes

  

25 novembre 2025

 

Les journalistes envoyés par Reporterre Léa Guedj et Pierre-Yves Lerayer, violentés par un policier en compagnie du reporter de Blast Jose Rexach, lors de l'action écologiste contre l'usine BASF de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, le 17 novembre.

 

Deux journalistes de Reporterre ont été violentés par la police alors qu’ils suivaient une action de désobéissance civile. Pouvoir suivre les militants, y compris lorsqu’ils sortent de la légalité, est pourtant essentiel à l’information.

Jusqu’où aller pour informer ? Faut-il franchir les barrières d’une usine qui produit des pesticides ? Suivre les militantes et militants qui traquent la fabrication de substances interdites en Europe ? Chez Reporterre, nous sommes souvent confrontés à cette question. Depuis des années, nous suivons les actions de désobéissance civile. C’est ainsi que lundi 17 novembre, notre journaliste Léa Guedj et notre photographe Pierre-Yves Lerayer se sont rendus sur le terrain pour raconter l’action d’écologistes contre une usine normande du géant agrochimique BASF.

Sur place, ils ont été violentés par les forces de police, qui les ont gazés à bout portant. Ils ont été violemment agrippés à plusieurs reprises. Le téléphone portable de Léa Guedj lui a été confisqué durant de longues minutes. Ils avaient pourtant décliné leur identité de journalistes. « Y’a pas de presse ici », leur a rétorqué un policier. « Allez, casse-toi », leur répond un autre dans des vidéos que nous avons consultées.

« Si vous sortez pas, c’est que vous êtes une manifestante »

D’autres journalistes présents sur le site ont également été intimidés. « Ils m’ont demandé de sortir car on était sur un site privé. J’ai temporisé, un peu trop longuement à leur goût. Ils m’ont alors dit "si vous sortez pas, c’est que vous êtes une manifestante" », raconte à Reporterre Pauline Moullot, journaliste à Libération présente lors de l’action.

Cette attitude belliqueuse envers la presse est-elle légale ? La propriété privée l’emporterait-elle sur le droit à être informé ? En juin 2020 déjà, notre journaliste Alexandre-Reza avait suivi les activistes d’Extinction Rebellion sur les pistes de l’aéroport d’Orly. Il avait été arrêté, emmené en garde à vue pendant dix heures, puis condamné à une amende de 750 euros, sous prétexte de « manquement à la sûreté aéroportuaire » et d’avoir accédé aux zones de sûreté à accès réglementé « sans raison légitime » de s’y trouver.

Deux victoires judiciaires pour Reporterre

Une condamnation que Reporterre avait attaquée en justice. Trois ans plus tard, en novembre 2023 le tribunal administratif de Melun nous a donné raison, estimant que la condamnation d’un journaliste constituerait « une ingérence disproportionnée au droit fondamental à la liberté d’expression et d’information ». Il a écarté l’argument selon lequel l’action aurait pu être couverte sans commettre d’infraction et celui selon lequel le journaliste n’aurait pas pu être identifié par la police.

« Cette décision du tribunal administratif fait jurisprudence en creux », explique Me Alexandre Faro, l’avocat de Reporterre. « Mais le juge reste précautionneux et ne veut pas consacrer un droit d’infraction qui s’appliquerait aux journalistes. Il dit simplement qu’au cas par cas, dans certaines circonstances, il considère qu’une condamnation d’un journaliste serait une ingérence disproportionnée à la liberté d’expression et d’informer », poursuit-il.

En novembre 2021, une autre de nos journalistes, Elsa Souchay, avait suivi une action d’opposants aux OGM qui avaient pénétré dans les locaux d’une entreprise pour éventrer des sacs de semences, identifiés comme contenant des grains génétiquement modifiés. Poursuivie pour vol et dégradations commis en réunion, elle a également été relaxée.

Le droit d’informer librement peut donc primer en justice. Mais ce n’est pas toujours le cas. En 2020, Konbini avait été condamné pour avoir suivi l’association animaliste DxE à l’intérieur d’un élevage de poulets.

À la même époque, des journalistes de presse locale avaient été convoqués par la gendarmerie pour avoir suivi des décrocheurs de portraits d’Emmanuel Macron.

Sans journalistes, qui documentera la répression ?

« Couvrir une action illégale, pour un journaliste, est-ce se rendre complice de l’action ? Et quand la couverture de l’action nécessite pour le journaliste de pénétrer dans des lieux interdits, doit-il y renoncer ? », s’interrogeait alors Arrêt sur images. « Si policiers et tribunaux continuent de confondre journalistes et militants — sur les tarmacs, dans les élevages intensifs et ailleurs — les rédactions pourraient ne plus couvrir ce type d’actions. Et c’est l’information du public qui en pâtira », conclut le média.

Face à l’urgence écologique, et à la portée limitée des mobilisations plus classiques, les mouvements écologistes sont de plus en plus nombreux à faire le choix de la désobéissance civile. Pour Reporterre, média dont le suivi des luttes est l’une des raisons d’être, ne pas couvrir ces actions serait manquer à notre mission.

En tant que journalistes, notre place est sur le terrain : nous ne pouvons nous contenter de relayer les communiqués de presse, qu’ils proviennent des ONG comme des grandes entreprises. Nous ne pouvons pas rester sagement derrière les grilles pendant que les activistes dénoncent les pratiques toxiques et climaticides de certaines multinationales.

Sans journalistes, qui documentera la répression exercée par la police française et dénoncée jusqu’à l’ONU ? Qui pourra témoigner des pratiques illicites et dangereuses pour la santé et l’environnement de groupes qui n’ont que le profit pour boussole ?

Mener ce travail de terrain, faire face aux poursuites : tout cela n’est possible que grâce à vous lectrices et lecteurs de Reporterre. Car notre journal et ses journalistes ne vivent que par vos dons. Ce sont eux qui nous donnent la force d’être vos yeux et vos oreilles auprès de celles et ceux qui se battent pour dénoncer les injustices environnementales. Et ce sont eux qui nous permettront de continuer. Alors, si vous le pouvez, soutenez un média indépendant, à but non lucratif, faites un don.

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Source : https://reporterre.net/Journalistes-intimides-a-BASF-pourquoi-nous-continuerons-de-couvrir-les-luttes

mercredi 3 décembre 2025

Pour l’État, les femmes migrantes victimes de violences sont suspectes


Pour l’État, 

les femmes migrantes 

victimes de violences 

sont suspectes


Chère amie, Cher ami,

 

Je m’appelle Anna, et je suis bénévole depuis 2019 à La Cimade. J’accompagne spécifiquement les femmes qui ont été ou sont victimes de violences de genre (violences conjugales, mariage forcé, mutilation génitale féminine, prostitution...).

Je les accompagne dans leur demande de titre de séjour ou d’asile, selon leur situation. 

Une grande partie de ces femmes sont venues en France rejoindre un conjoint et leur titre de séjour dépend de leur couple. Dès lors que la vie commune est rompue du fait des violences, leur droit au séjour en France est mis en péril. 

Dans la loi, il existe des dispositions qui permettent aux femmes victimes de violences d’obtenir ou de renouveler leur titre de séjour si elles apportent des preuves de ces violences, comme un dépôt de plainte, un passage aux unités médico-judiciaires, ou encore un accompagnement par une structure spécialisée dans l’accompagnement des victimes de violences. 

Mais ces dispositions demeurent lacunaires, et ne protègent que les femmes mariées, venues avec le bon visa, ou celles qui sont en très grand danger. Toutes les autres, les concubines, les femmes pacsées, celles qui sont victimes en dehors du couple, ne sont pas protégées.

De plus, il y a toujours la suspicion qui est là lorsqu’il s’agit de femmes étrangères : elles agiraient par opportunisme, elles inventeraient les faits pour se faire passer pour une victime et accéder à des papiers. 

On constate une surenchère absurde dans les demandes de preuves des violences exigées : des préfectures demandent des condamnations pénales des conjoints ou des ordonnances de protection alors que ce n’est pas obligatoire. Ces demandes abusives contraignent des femmes à rester auprès de leur conjoint maltraitant, parfois au péril de leur vie. 

Je pense à D., que j’ai accompagné pendant plusieurs années. D. était mariée à un homme ayant le statut de réfugié. Elle a deux enfants scolarisés en France. Victime de graves violences, elle a dû quitter le domicile pour sa sécurité et celle de ses fils. Malgré une plainte, 3 mains courantes déposées contre son mari, les suivis psychologiques, le rapport d’enquête de la police et l’accompagnement par des associations, la préfecture a rejeté sa demande de titre de séjour. Le motif : aucune disposition ne permet aux conjointes de réfugié de maintenir leur droit au séjour lorsqu’elles sont victimes de violences. 

Après un long combat de plusieurs années durant lequel nous l'avons accompagné sans relâche, et la condamnation du mari, ses demandes ont fini par aboutir. En déverrouillant sa situation, elle a pu suivre une formation, et trouver un logement et un travail en Savoie. Les violences ont pris fin mais elle est chaque jour confrontée au racisme quotidien, et subit la double peine d'être à la fois une femme et d’être d'origine étrangère.

Des milliers de femmes comme D. sont prises au piège d’un système qui ne fait que se durcir. Elles sont contraintes à choisir entre violences et précarité et à plonger davantage dans la vulnérabilité.

Face à l’absurdité des situations, à la violence qui s’aggrave jour après jour pour les personnes étrangères, l’accompagnement devient de plus en plus complexe mais aussi primordial. Si nous ne poursuivons pas cet accompagnement, qui le fera ?

Pour continuer ce combat contre un système de plus en plus inhumain, nos équipes de La Cimade ont besoin d’être soutenues.

Grâce à vos dons, nous pouvons recevoir une formation continue, pour pouvoir comprendre et maîtriser des règles de plus en plus complexes et accompagner avec force des milliers de femmes vulnérables. J’espère que vous pourrez soutenir La Cimade en cette fin d’année.

Vous pouvez cliquer sur ce lien pour nous faire un don immédiatement.

 

Merci d'affirmer votre solidarité à nos côtés,

 

Anna,

Bénévole au sein de la permanence juridique pour les femmes et personnes étrangères victimes de violences à Paris



mardi 2 décembre 2025

« Un carnage » : la dermatose bovine décime les troupeaux, et l’État enfonce le clou

 

« Un carnage » : 

la dermatose bovine 

décime les troupeaux, 

et l’État enfonce le clou

  

26 novembre 2025

 

18 vaches de Guillaume Husson, éleveur à Nyer, ont été abattues par les autorités en raison de la dermatose nodulaire contagieuse.

Éradiquer plutôt que vacciner massivement : alors que la dermatose nodulaire contagieuse se répand dans les troupeaux, les éleveurs questionnent la stratégie de l’État.

Nyer (Pyrénées-Orientales), reportage

Malgré la neige qui commence à tomber, les 28 gasconnes ne semblent pas pressées de retrouver l’étable. 28 et non plus 46, les 18 autres vaches du troupeau de la ferme d’Escoums ayant été abattues le 12 novembre, après la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse dans cet élevage de Nyer, commune des Pyrénées-Orientales.

L’éleveur, Guillaume Husson, est un des rares éleveurs à avoir accepté de raconter son histoire à la presse, peut-être justement parce qu’il n’a pas perdu toutes ses bêtes, ou parce que l’abattage s’est particulièrement mal passé, ou encore parce que le collectif citoyen qui s’est créé autour des éleveurs dans le département, initié par son père Jean Quilleret, lui donne la force de faire face. 

18 vaches de l’éleveur Guillaume Husson ont dû être abattues. Il ne lui en reste que 28. © David Richard / Reporterre

Avec l’apparition d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse le 4 octobre de l’autre côté des Pyrénées, les éleveurs savaient que l’arrivée du virus était une question de jours, avec les vaches encore en estive et les insectes piqueurs se jouant des frontières. Le 15 octobre, les trois premiers foyers du département ont été confirmés. Puis la contagion s’est étendue.

Les éleveurs ont déclaré des foyers les uns après les autres, en observant certaines de leurs bêtes malades, avec des ganglions gonflés et des nodules apparaissant sur la peau. Référent de la maladie à la Confédération paysanne, Guillaume Husson a vu son tour arriver. Le 12 novembre, son troupeau a dû être « dépeuplé ».

Abattage à la carabine

L’euphémisme officiel se marie mal avec le réel. L’abattage a démarré alors que l’éleveur n’était pas encore sur les lieux. « Dans la précipitation, dix vaches avaient été sédatées dans le parc de contention, sans attendre d’avoir rassemblé toutes les bêtes. Les 8 autres, dont les 2 malades, ne voulaient plus rentrer dans l’enclos. Elles devaient bien sentir ce qui s’était passé », retrace Guillaume Husson.

« Je n’ai pas voulu aller voir »

Finalement, la solution trouvée a été un abattage à la carabine avec des lieutenants de louvèterie et des chasseurs. « J’ai dû rabattre mes vaches dans un lieu dégagé pour qu’elles fassent une cible facile. Je n’ai pas voulu aller voir, mais certains collègues m’ont parlé d’un carnage. En tant qu’éleveur, on est confronté à la mort des animaux. Mais pas comme ça… »

Guillaume Husson dit que, malgré tout, sa « situation n’est pas la pire : il [lui] reste des bêtes. Certains éleveurs ont perdu tout leur troupeau ». Pour éviter l’abattage total — qui veut que toutes les bêtes d’un même troupeau, porteuses du virus ou non, soient abattues sur place —, l’éleveur avait séparé ses vaches en plusieurs lots.

Pour Guillaume Husson, sa situation « n’est pas  la pire  ». «  Certains éleveurs ont perdu tout leur troupeau.  » © David Richard / Reporterre

Dans le département, le dernier bilan du 23 novembre, soit environ un mois après l’arrivée de la maladie, s’élève à 17 exploitations contaminées et plus de 400 bêtes abattues. Mais la rapidité d’exécution des services de l’État n’apaise pas la situation. Au contraire. Dès le premier abattage le 20 octobre, la Confédération paysanne avait appelé à un rassemblement à la sous-préfecture de Prades, puis au col près de la ferme touchée.

« Il y avait beaucoup d’émotion. On a compris à quel point les éleveurs étaient coincés entre la destruction émotionnelle et les pressions financières et psychiques », témoigne Mirabelle Lelièvre, porte-parole du syndicat paysan. Elle explique que remettre en question l’abattage total expose les éleveurs aux accusations de propager la maladie et à des sanctions financières. « Les éleveurs sont présentés comme des martyrs, mais ils sont très vite désignés comme les coupables », pointe la syndicaliste. Ce que confirme la teneur d’un communiqué de la FNSEA du 27 octobre qui dénonce « l’irresponsabilité de certains, qu’on ne saurait même pas qualifier de professionnels ».

Préserver le statut « indemne »

Dans ce climat, le collectif citoyen Stop au massacre, fort d’un groupe d’environ 400 personnes, prend le relais pour organiser des « blocages symboliques » à proximité des fermes touchées, en soutien aux agriculteurs. « Les éleveurs n’appellent pas au blocage, mais certains nous ont remerciés de s’être rassemblés pour eux », raconte Jean Quilleret.

Car si la perte du troupeau est difficile, elle l’est encore davantage face à une politique sanitaire qui n’a pas su convaincre beaucoup d’éleveurs. Mirabelle Lelièvre rappelle qu’il est impossible de faire vacciner son troupeau de manière préventive et donc de protéger ses bêtes.

Un hangar de la ferme d'Escoums à Nyer, dans les Pyrénées-Orientales. © David Richard/Reporterre

Selon les règles sanitaires européennes, la dermatose nodulaire contagieuse relève en effet de la catégorie A, qui regroupe les maladies nouvelles sur le continent, très contagieuses et avec un impact sanitaire et/ou économique majeur. Puisque l’objectif est l’éradication et non l’immunité vaccinale, la vaccination n’est lancée que lorsque les élevages se trouvent dans un périmètre à moins de 50 km d’un foyer. Ne pas vacciner les animaux sur un territoire permet aussi de préserver le statut « indemne » nécessaire aux échanges commerciaux internationaux. « Pour pouvoir continuer à exporter des broutards en Espagne et en Italie, on élimine des troupeaux entiers », dénonce la porte-parole syndicale.

 
 

Source : https://reporterre.net/Un-carnage-la-dermatose-bovine-decime-les-troupeaux-et-l-Etat-enfonce-le-clou-Face-au

lundi 1 décembre 2025

FRANÇOISE D'EAUBONNE, LA PREMIÈRE ÉCOFEMINISTE

9 nov. 2022
 
 
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir 
 
 "Aujourd’hui on va vous parler de Françoise d’Eaubonne, son histoire va vous plaire si vous vous intéressez à l’écologie ou au féminisme, puisque cette militante et femme de lettre est une des pionnières de l’écoféminisme. 
 C’est vrai qu’on parle souvent de mai 68 et des années 70 dans cette émission mais vous allez voir, si Sandrine Rousseau vous fait peur, vous n’êtes pas prêts pour Françoise d’Eaubonne ou pour les autres féministes de cette époque." 
 
Auteurs : Usul et Ostpolitik 
Montage : Camille Chastrusse 
Images : Arthur Frainet 
Son : Baptiste Veilhan 
Graphisme : Adrien Colrat 
Diffusion : Maxime Hector 
Production : Thomas Bornot 
Directeur du développement : Mathias Enthoven 
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa 
Directeur de la rédaction : Denis Robert 
 
 
 
 
Et pour encore mieux connaître Françoise d'Eaubonne, un livre à lire "Remember Fessenheim" écrit par David Dufresne, son petit-fils, qui témoigne dans la vidéo. 
Sorti en septembre de cette année 2025.
 
 
 

dimanche 30 novembre 2025

Prades - L'Alchimie - ❄ L'hiver approche... Nos ateliers ! Au plaisir de vous croiser par ici ou par là !


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