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mercredi 17 décembre 2025

Cyberaction : Pesticides sciences ou lobbies il faut choisir

Cyberaction :  

Pesticides sciences ou lobbies 

il faut choisir

 


Lettre ouverte au gouvernement français, aux parlementaires nationaux et européens
Alors que des menaces de plus en plus précises pèsent sur l'ANSES et qu'un projet "omnibus" de la Commission européenne vise à supprimer l'obligation de ré-évaluation des pesticides, nous — chercheur·ses de diverses spécialités, professionnel·les de santé (sage-femmes, médecins généralistes ou spécialistes, infirmier.es de santé publique) — souhaitons alerter les pouvoirs publics et demandons une entrevue au Premier Ministre.

De nombreuses et nombreux scientifiques et soignants, se sont émus lors du projet de loi Duplomb, de la non prise en compte des connaissances disponibles concernant l’impact des pesticides sur le vivant, et de l’absence de débat éclairé ayant conduit à l’adoption de la loi. Vingt-deux sociétés savantes, les dirigeants d’associations nationales renommées œuvrant contre le cancer, l’Ordre des médecins, et un collectif de près de 1300 scientifiques ont alerté sur le fait que les données émanant des organismes de recherche publique (INSERM, INRAE, IFREMER, CNRS..) portant sur les effets des pesticides sur la santé humaine et sur la biodiversité et reflétant un consensus international, ne pouvaient être ignorées.

Cette mobilisation inédite a été suivie d’une mobilisation citoyenne d’ampleur puisque plus de deux millions de personnes ont signé une pétition sur le site officiel de l’Assemblée nationale. 

Au-delà de la seule loi Duplomb, cette mobilisation défendait une application plus rigoureuse du règlement européen 1107/2009 et notamment l’exigence que les agences ne soient plus uniquement dépendantes des données fournies par les industriels, sans pouvoir réaliser de contre-expertise, et que la littérature scientifique internationale, indépendante et évaluée par des pairs, soit intégrée dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ou de renouvellement. Des scientifiques ont aussi porté l’exigence d’une évaluation de la toxicité chronique des formulations commerciales (c’est à dire de ce qui est réellement épandu dans les champs) et de leur potentialisation par effet cocktail. Pour rappel, l’évaluation des risques se fait actuellement uniquement substance par substance ce qui est un non-sens au regard du comportement des produits chimiques sur le vivant.

Le non-débat auquel nous avons assisté en France autour de la loi Duplomb a montré une défiance grandissante d’une partie des responsables politiques français envers la science. Cela a été démontré à nouveau de façon caricaturale par les pressions exercées sur les collègues co-autrices du récent rapport du Haut Commissariat à la Stratégie et au Plan (HCSP) afin de minimiser les conséquences de l’emploi des pesticides. Cette défiance s’exprime tout particulièrement envers l’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail : le blocage de celle-ci par certains syndicats agricoles en novembre 2024, n’a pas été condamné, bien au contraire, par la Ministre de l’Agriculture (voir ici). Plusieurs des récentes publications de l’agence, sa décision d’interdiction du S-métolachlore (retrait de l’AMM n°2160781 le 20/04/23) son avis concernant les nouveaux OGM (avis du 29/11/23), ont été vivement critiqués par des responsables gouvernementaux. Et si l’agence a échappé au « conseil d’orientation » initialement prévu par la Loi Duplomb, son indépendance est fragilisée par le décret n° 2025-629 du 8 juillet 2025 qui lui demande de prendre en compte une liste, fixée par le gouvernement, de pesticides prioritaires dans l’élaboration du calendrier des AMM. Le départ récent du Directeur Général de l’ANSES s’est effectué dans des conditions pour le moins punitives sanctionnant ainsi l’opposition sans équivoque qu’il a manifestée contre la création de ce conseil d’orientation.  

 La dérégulation en cours trouve aujourd’hui un relai au niveau européen où le Green Deal est attaqué ; un détricotage des avancées réglementaires de ces trente dernières années est en effet à l’œuvre, sous la pression de l’agro-industrie. Le commissaire européen à la santé Olivér Várhelyi a en effet présenté en septembre 25 un paquet législatif « Omnibus » sous couvert de simplification de la réglementation européenne sur les questions sanitaires, rapport rendu public le 4 novembre par la Commission. Il propose de revoir la procédure communautaire d’homologation des substances actives pesticides et biocides en supprimant les demandes de renouvellement régulières auxquelles doivent se plier les industriels, sauf pour la minorité des substances inscrites sur la liste des substances candidates à la substitution. Ce qui voudrait dire une homologation éternelle. 

Nous, scientifiques, professionnels de santé sommes atterrés par le fait qu’une telle proposition puisse recevoir l’appui de responsables politiques, députés ou gouvernements des États membres. Combien de pesticides, initialement autorisés et mis sur le marché, révélés ensuite comme étant hautement toxiques à la fois pour la santé humaine et l’environnement, ont été (fort heureusement) retirés du marché ces dernières années lorsque leurs effets dramatiques ont été mis à jour, parfois avec des retards dommageables ? Les exemples ne manquent pas : des organophosphorés associés au troubles du neuro-développement, au chlordécone avec son impact persistant sur les corps et les écosystèmes antillais, en passant par les métabolites de pesticides et la pollution durable des sols et des eaux, ils illustrent les retards qui, pour protéger des intérêts économiques à court terme se payent, à terme, par des coûts collectifs de santé publique. De plus, ces produits nuisent à de nombreuses espèces non ciblées dans les écosystèmes, et, de fait, ont également des impacts négatifs considérables sur la productivité agricole ou sur la gestion de l’eau (pour mémoire, au moins un quart des captages d’eau potable français ont été fermés en 40 ans).

Si la proposition de la commission était adoptée, cela diminuerait de fait la capacité des agences à encadrer la mise sur le marché des pesticides et à surveiller leurs effets sanitaires. Alors que les données scientifiques, médicales, économiques convergent pour justifier un renforcement des agences, un renforcement des contraintes réglementaires sur les pesticides et, plus largement, un soutien aux alternatives aux pesticides. Nous demandons que le gouvernement français, les parlementaires nationaux et européens mettent tout en œuvre pour qu’une telle proposition ne soit jamais adoptée, et parallèlement, renforcent le rôle et l’indépendance de notre agence sanitaire, l’Anses, pour qu’elle ait les moyens d’une application licite du règlement 1107/2009. Une décision de la justice administrative (CAAP du 3/09/2025) exige d’ailleurs de l’État qu’il mette en œuvre une évaluation des pesticides conforme au « dernier état des connaissances scientifiques » et aux « exigences du règlement européen de 2009 » et lui enjoint de réexaminer les autorisations déjà délivrées. La récente décision conjointe du gouvernement et des fabricants de pesticides de se pourvoir en cassation contre cette mesure de santé publique est affligeante.

 Les données scientifiques sur les effets cocktails, sur les divers mécanismes de cancérogénicité, sur les effets de perturbation endocrinienne, métabolique et neurologique en particulier lors de périodes de vulnérabilité majeure comme la grossesse, ne doivent plus rester bloquées à la porte des agences : ces effets mettent en danger la santé de millions d’européens et le fonctionnement des écosystèmes. Comment imaginer qu’un règlement censé « garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale et de l’environnement » (1) puisse le faire, sans référence constante aux données scientifiques, alors que la contamination par les pesticides de tous les milieux est généralisée ? 

Etant donnée l’urgence de la situation, nous demandons en outre une entrevue au Premier Ministre Sébastien Lecornu. 


(1). attendu 8 du règlement 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques.


https://alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2025/12/Lettre-ouverte.pdf  

Près de 2 300 médecins, soignants et scientifiques interpellent les parlementaires et le gouvernement sur le risque de dérégulation des pesticides en Europe
https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/12/08/pres-de-2-300-medecins-soignants-et-scientifiques-interpellent-les-parlementaires-et-le-gouvernement-sur-le-risque-de-deregulation-des-pesticides-en-europe_6656512_3244.html  

Glyphosate : une influente étude retirée pour suspicion de conflits d'intérêts avec Monsanto
https://www.rtl.fr/actu/sante/glyphosate-une-influente-etude-retiree-pour-suspicion-de-conflits-d-interets-avec-monsanto-7900575026  

Les pesticides menacent la santé humaine autant que celle des écosystèmes. Pourtant, l’alternative biologique montre qu’un autre équilibre est possible ? : des sols vivants, des rendements plus résilients, une économie locale renforcée.
 

https://www.france24.com/fr/vidéo/20251015-pesticides-comment-nourrir-la-population-sans-les-utiliser    

Texte de la cyberaction proposé

Madame, Monsieur
Les données scientifiques sur les effets cocktails, sur les divers mécanismes de cancérogénicité, sur les effets de perturbation endocrinienne, métabolique et neurologique en particulier lors de périodes de vulnérabilité majeure comme la grossesse, ne doivent plus rester bloquées à la porte des agences : ces effets mettent en danger la santé de millions d’européens et le fonctionnement des écosystèmes. Comment imaginer qu’un règlement censé « garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale et de l’environnement »1 puisse le faire, sans référence constante aux données scientifiques, alors que la contamination par les pesticides de tous les milieux est généralisée ?
Etant donnée l’urgence de la situation, je soutiens la demande d'entrevue faite par les professionnels de santé.

 

Source : https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pesticidessciencesoulobbiesilfautch-7960.html 

lundi 15 décembre 2025

Retards, dysfonctionnements : Dans l’attente d’un titre de séjour, des vies en sursis


Retards, dysfonctionnements : 

Dans l’attente 

d’un titre de séjour, 

des vies en sursis

 


Téléservice défectueux, délais à rallonge et contrôle accru, plusieurs associations dénoncent les difficultés croissantes d’accès au titre de séjour. Dans les Pyrénées-Orientales où entre 3,5 et 5 % de la population en détient un, la préfecture justifie ces retards par l’augmentation du volume de demandes.

« Je touchais 3 000 euros, j’avais une maison et une voiture. Aujourd’hui, je m’endors régulièrement sans manger. » Nina* est arrivée en France il y a neuf ans. Elle a fui son pays d’origine qu’elle ne préfère pas citer, car elle était en danger. Mère de trois enfants, elle attend toujours un titre de séjour. Aujourd’hui, elle n’a aucun revenu et vit grâce à la solidarité et aux associations qui l’entourent. « Je vais aux Restos du Cœur. On récupère un sandwich, un oignon, deux patates. Parfois, un litre de lait », soupire-t-elle. Elle perd espoir d’obtenir un jour le document qui régulariserait sa situation. « Je n’attends que ça de travailler. J’ai de l’expérience. Je parle quatre langues. »

Sa situation n’est pas une exception selon Timéa Tampon-Lajarriette, bénévole au sein de l’association Germa qui accompagne 500 personnes sans-papiers dans leur quotidien et procédures. « On constate une dégradation totale du traitement des demandes de titres par la préfecture. Les conditions sont plus restreintes. Les gens qui sont entrés de manière illégale sur le territoire ne peuvent plus déposer leur demande de titre de séjour directement. Seulement une demande d’asile, souvent mal comprise et refusée parce que ce n’est pas le statut auquel ils ont droit », explique-t-elle.

Sans titre de séjour, un manque d’information aux lourdes conséquences

C’est ce qui s’est produit pour Nina. Sa première demande d’asile est refusée. La seconde, déposée lorsque la situation se dégrade dans son pays d’origine, l’est aussi dans la foulée. Elle se retrouve sans solutions. Une OQTF (Obligation de quitter le territoire) étant impossible dans son cas précis, elle est expulsée du centre d’accueil pour demandeurs d’asile avec toute sa famille. « J’avais un enfant de deux ans. »

Les exilés font régulièrement face au manque d’informations sur leurs droits et recours. « Personne ne sait se dépatouiller d’une demande de régularisation, dénonce Timéa Tampon-Lajarriette. Les maisons France Services ne sont pas mandatées pour accompagner les personnes en situation irrégulière. Depuis la fermeture des SSAE (services sociaux d’aide aux émigrants qui ont cessé leur activité en 2010, ndlr), on ne considère plus les personnes qui doivent déposer une demande de titre comme étant devant être accompagnées par des services de la République. »

« L’information des étrangers sur leurs droits repose sur huit grands-pères, trois grands-mères, deux professionnels et quatre copains étrangers. »

Frayer son chemin dans la rigidité des réglementations

La demande de titre de séjour répond pourtant à des critères stricts, parfois opaques pour les premiers concernés. « Il faut rentrer dans un cadre légal très précis, il y a tout un tas de motifs, donc ça va toujours se jouer sur des failles », explique Jean-Marie Bonafous, de l’association la Cimade qui défend les droits des étrangers. Ces motifs se déclinent en trois catégories. La demande peut être liée à une activité comme un travail saisonnier ou des études. Elle peut relever de motifs familiaux comme le rapprochement d’un conjoint. Troisième catégorie : les motifs privés, liés au lieu de naissance, à une ordonnance de protection ou encore à une maladie.

Parmi ces critères, une dizaine dépend du « pouvoir discrétionnaire du préfet ». C’est le cas par exemple pour un jeune confié à l’aide sociale à l’enfance après 16 ans, une personne en parcours de sortie de prostitution ou encore une présence habituelle sur le territoire depuis 10 ans. C’est cette appréciation du préfet qui fait que Nina ne peut pas être sûre d’être régularisée. Contactée, la préfecture de Perpignan rappelle que ce pouvoir ne permet pas de juger au cas par cas chaque situation, mais qu’il vise a éclairer « des situations sans solutions de droits évidentes. »

« Cela installe une précarité administrative et sociale, observe Timéa Tampon-Lajarriette. Des expulsions, il y en a peu. Le problème, c’est ce que deviennent les milliers de gens sans-papiers. On maintient les gens dans la souffrance, la peur, l’angoisse. Face à la pression, il y a des gens qui souffrent, qui font des tentatives de suicides, qui développent des troubles psy. Dans l’association, on aide les gens à tenir. »

Nina évoque le traumatisme laissé par deux ans d’assignations à résidence et les rendez-vous préfectoraux. Son état physique s’est dégradé au fil des épreuves. « J’ai des problèmes de santé, trois ulcères dus au stress. » La mère de famille raconte sa séparation, l’explosion des liens entretenus avec ses enfants, les années d’exil qui ont détruit le quotidien d’une famille.

« Parfois, on dort sans manger. Parfois, on mange. Parfois, je pleure toute la nuit »

« Aujourd’hui, mon plus jeune fils me dit : ‘Allez maman, tu vas résister. Tu es forte, raconte Nina. Lui, il en rigole, c’est un enfant. Mais parfois, on dort sans manger. Parfois, on mange. Parfois, je pleure toute la nuit. » Elle n’imagine pas l’avenir ailleurs qu’en France pour lui qui n’a connu que ce pays. « Il pourra demander à être français quand il aura entre 13 et 16 ans », espère-t-elle.

Les obstacles à l’obtention du précieux document qui permet de rester sur le territoire sont nombreux, et même une fois en main, les exilés sont confrontés à l’épreuve du renouvellement. La préfecture de Perpignan indique prioriser ces demandes « afin d’éviter les ruptures de droits. » Pourtant, au niveau national, dans un rapport publié en novembre 2025, l’ONG Amnesty International a pointé du doigt le système français de carte de séjour, qui « expose à l’exploitation au travail, à la privation de logement et à la pauvreté. » L’organisation dénonce des « bugs informatifs » et des « retards administratifs » importants. Des situations qu’observent au quotidien les associations locales.

Des services en ligne défectueux, dénoncés dans un rapport d’Amnesty International

Amnesty International dénonce notamment les conséquences de la dématérialisation des procédures. C’est le cas des dysfonctionnements du téléservice de l’Administration nationale des étrangers en France, mis en place il y a 10 ans. « C’était censé désengorger les services de la préfecture, explique Leda Astarita, bénévole à la Cimade. Mais comme il fonctionne mal, les gens vont à l’accueil. Ils distribuent les rendez-vous à partir de 9h et ne peuvent prendre que 50 personnes par jour. Donc les gens arrivent de plus en plus tôt, dès 2h du matin. »

La préfecture de Perpignan précise qu’elle n’observe pas de dégradations des prises en charge et n’enregistre pas d’incidents récents sur la plateforme Anef. Le nombre de dépôt de dossiers incomplets ou irrecevables aurait en revanche augmenté via le téléservice, explique Bruno Berthet, secrétaire général de la préfecture. Il rappelle par ailleurs que les Pyrénées-Orientales sont l’un des derniers départements à proposer un accueil d’information sans rendez-vous.

La Cimade recense de nombreuses demandes de renouvellement laissées sans réponse. Or, au-delà de quatre mois, l’absence de retour vaut rejet implicite. Selon l’association, il est aujourd’hui impossible de distinguer un refus par omission d’un retard de réponse dû aux dysfonctionnements. Et ces délais de renouvellement ont des conséquences directes sur les conditions de vie des étrangers. Selon le rapport d’Amnesty International, elles peuvent causer une suspension temporaire des contrats de travail, un licenciement, ou une démission contrainte. Dans les Pyrénées-Orientales, la Cimade doit fréquemment informer les employeurs, « ils ne sont pas forcément au courant du statut de leurs employés ». Des récépissés peuvent faire la jonction lors d’un retard de titre, mais les décalages de calendrier conduisent à la perte de certaines allocations, ou encore à une impossibilité de travailler temporairement.

« Une machine à fabriquer les clandestins »

Dans ce contexte déjà marqué par les retards et les zones grises administratives, la nouvelle doctrine politique ajoute une couche de rigidité. « La circulaire Retailleau fait énormément de mal », reconnaît Timéa Tampon Lajariette. Publié le 24 janvier 2025, le texte défini de nouvelles orientations pour l’obtention des titres de séjour. Il en rappelle le titre exceptionnel et demande une prise en compte du « niveau d’intégration » des personnes concernées. Selon la bénévole, les conditions d’obtention des cartes se sont concrètement durcies. « Ça enlève plusieurs voies de régularisation, explique-t-elle. » Selon la préfecture, la circulaire n’a conduit qu’à une réorganisation interne des services, « sans effet sur les modalités d’instruction. »

Tous décrivent les années de stress, les vies qui se construisent sur des fondements précaires que le moindre courrier peut faire basculer et la peur constante de l’OQTF qui paralyse pendant des années. « Actuellement, la préfecture est plus une machine à fabriquer des clandestins qu’à régulariser », s’indigne Jean-Marie Bonafous. Pour y remédier, le rapport d’Amnesty International demande une réforme du système avec la création de titre de séjour de quatre ans minimum pour les travailleurs et une meilleure protection juridique des étrangers.

*Le prénom a été modifié

 

Source : https://madeinperpignan.com/retards-dysfonctionnements-attente-titre-sejour-vies-sursis/

dimanche 14 décembre 2025

Rejoignez les éleveurs du Conflent - Stop au massacre des vaches !


 

"C'est un appel des éleveurs du Conflent. 
 
La conf'66 sera présente ainsi que le collectif citoyen
Les citoyens ont toute leur place (et sont d'ailleurs invités sur l'affiche). C'est le moment d s'opposer au massacre des vaches mais aussi de réclamer une agriculture pour nourrir les citoyens et non la finance
 
L'agriculture, c'est l'affaire des citoyens tout autant que des agriculteurs puisque que c'est elle qui vous/nous nourris tous. Donc votre présence et vos revendication sont tout ce qui a de plus légitime et nécessaire. Pour l'instant le sujet de l'agriculture est confisqué par la finance, les accords de Libre Echange et la grande distribution...
 
Bref.., bienvenue dimanche à Villefranche. Et pour marquer la présence citoyenne, vous pouvez venir avec un drapeau blanc (en tout cas c'est le signe proposé par le collectif citoyen pour être visible)"
 
Mirabelle

Programme Alchimie Prades 💎❄💎 conférence engagée et repas asiatique + stage de conscience du féminin // atelier "choco en fête" / nos ateliers + à venir - Au plaisir de vous croiser par ici ou par là !

 


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L'expo
Venez découvrir l'ouvrage d'Alexia Traoré, 
fidèle exposante de l'Alchimie dont les œuvres illustrent 
son recueil de poèmes "dis à ton silence que je l'aime aussi" 
disponible à la librairie La Libambulle !
Expo_affiche2
3 événements cette semaine !
atelier_choco
Vendredi 19 décembre, l'Alchimie accueillera David Janraitz
au nom du "collectif de défense du cerf et du sanglier"
pour une conférence d'informations
suite à une décision dite "écologique" de protection des forêts... 
Qu'en est-il réellement ?
Venez vous informer et échanger lors de cette conférence
qui sera suivie d'un moment convivial autour d'un repas asiatique

18h30 : conférence
20h30 : repas

Ce 19 décembre portons haut et fort le cri des sans-voix !
Flyer_A5_IPY...
C'est l'hiver, 
la meilleure période pour se reconnecter à l'essentiel, 
à notre sève.
Samedi 20 décembre nous accueillerons un stage de 5h 
mêlant conscience du féminin et santé au naturel.
Venez (re)découvrir la puissance de l'essence féminine 
en deux ateliers successifs.
M_thodes_nat...
Pour info
RAPPEL : c'est jusqu'au 17 décembre... dernière ligne droite ! ;) 🙏
Design_sans_...
À venir
atelier_choc...
Lundi
cours_de_pil...
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MARDI_RESTAU
alchimiewarga25
Design_sans_...
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